Esprits Criminels // Saison 7. Episode 19. Heathridge Manor.
Le nouvel épisode de Criminal Minds était réalisé par Matthew Gray Gubler, qui avait déjà réalisé des épisodes pour la série précédemment, et l'idée était bonne. En effet, j'ai bien aimé le coup
de crayon du réalisateur, les plans ne sont pas mauvais. On voit qu'il connait la série, et qu'il sait ce qu'il veut faire passer. C'est donc plutôt bien élaboré. Même si au fond, ce n'est pas un
épisode exceptionnel non plus. Ce que j'ai bien aimé d'une part avec "Heathridge Manor" c'est toutes ces stars du monde gothique et des films d'horreur. Le premier c'est Kyle Gallner, plus connu
pour son rôle de Flash dans Smallville mais également son apparition dans A Nightmare on Elm Street, remake du film Les Griffes de la Nuit. Son partenaire durant cet épisode n'est autre que le
Freddy original, Robert Englund, qui incarne ici un agent de police qui va assisté nos héros dans leur enquête. Et enfin, Madeleine Martin, que l'on connait pour être la fille gothique d'Hank
Moody, Becca, dans Californication. Une belle petite brochette de gens connus et j'aime bien les guest, et tenter de les reconnaitre.
Par ailleurs l'histoire aurait pu être bien meilleure. Le souci principal de Criminal Minds c'est que quand elle nous présente des tueurs, on a cette mauvaise impression de voir constamment les
mêmes scènes de la scène d'intro à la fin. L'imagination des scénaristes déborde un peu cette semaine puisque l'introduction se déroule dans les années 50 dans un vieille hôpital psychiatrique où
une mère de famille est arrachée de ses enfants tout en demandant à son fils de prendre soin de sa soeur. L'épisode se poursuit donc dans le présent avec nos personnages habituels qui enquêtent
sur des meurtres qui ressemblent à de vrais rituels sacrificiels. L'idée de base de cet épisode n'est pas mauvaise mais c'est juste l'écriture de l'épisode qui est assez décevante. Le soin
apporté à la mise en scène passe donc au second plan et on ne retient que ce côté un peu ennuyeux que l'on tente de nous faire passer pour un hommage au Silence des Agneaux. Alors qu'il n'y a pas
grand chose en commun avec l'oeuvre.
Note : 5.5/10. En bref, le souci de cette série c'est qu'elle lorgne constamment sur le grotesque. C'est dommage, il y a toujours de bonnes idées mais tout est mal placé.