Le résultat pâtit également d’un effet de base défavorable, lié à Icade dont les comptes 2010 avaient bénéficié de plus-values très importantes liées à la cession du pôle logement, a-t-on précisé.
Hors éléments exceptionnels, le résultat récurrent résiste relativement bien à 1,62 milliard, soit une baisse de 11%.
« La Caisse des dépôts a réussi à intégralement absorber les chocs auxquels elle était soumise », a commenté le directeur général intérimaire, Antoine Gosset-Grainville, lors d’une conférence de presse.
Il a dressé un parallèle avec l’exercice 2008, qui avait vu la CDC constater la première perte de son histoire (1,46 milliard d’euros), l’établissement para-public étant demeuré bénéficiaire en 2011 malgré le contexte de marché très défavorable.
Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d’affaires) est en légère hausse de 2%, mais les charges d’exploitation bondissent elles de 32%, principalement du fait de l’évolution du périmètre du groupe (rapprochements entre Veolia Transport et Transdev ainsi qu’entre Egis et Iosis).