Missing // Saison 1. Episode 4. Tell Me No Lies.
Produite comme les pieds, cette série a le don de pouvoir nous faire voyager dans divers pays d'Europe. Cette semaine on va au Kosovo, afin de baser une unité de la CIA sur un toit. Oui, un toit.
Enfin, pas totalement car il y aura aussi une petite partie dans les bâtiments mais quand même. Ce fût assez marrant à voir. Les décors étaient beaux d'ailleurs. On va également retrouver le
mentor de Becca à la CIA afin de partir à la recherche de l'assassin de Paul. Tout d'un coup, comme une envie de pissée, Becca pense que celui ou celle qui a tué son mari détient aussi son fils.
Ce n'est pas spécialement bête comme raisonnement étant donné que l'épisode tente de nous le démontrer coup sur coup. On balade donc Becca entre le Kosovo et Berlin (quelques images mais pas trop
non plus, ce qui est assez dommage, même si je suis certain que l'on y reviendra malgré tout). L'intrigue n'avance pas tellement bien du côté de Becca, il s'agit juste de nous tenir en haleine et
de ne pas trop nous endormir. Même si c'est à moitié le cas à cause d'un procédé assez ennuyeux.
On retrouve donc l'ex mentor de Becca, incarné par Keith Carradine, que tous les fans de Dexter qui se respectent reconnaitront. D'ailleurs, ce personnage nous permet de faire une petite
référence à … Castle. En effet, sur un livre que le mentor a écrit, on retrouve une citation de Castle qui dit du bien de l'auteur, un peu comme on peut retrouver une citation de Stephen King sur
Hunger Games. Toujours aussi mal filmée, la seule bonne scène (en termes de réalisation) reste celle de la course poursuite entre Rebecca et son mari Paul, qui est pourtant sensé être mort. Mais
il était certain que ce n'était pas le cas, la surprise était gâchée par le nom qui incarne ce personnage. Qui aurait pu croire que Sean Bean aurait accepter de jouer dans cette série si ce
n'était que pour des flashbacks et mourir une bonne dizaine de fois sur vidéo ? Je veux bien qu'il sache toujours mourir dignement, mais là franchement. Pour en revenir à la fameuse scène j'ai
adoré. Le principe de la caméra embarqué est quelque chose que je peux adorer dans certains films voire séries. Ici c'est efficace et cela m'a permis de me réveiller durant l'épisode.
Note : 3/10. En bref, qu'est ce que c'est que ce truc ?