Biographie de l'auteur :
Nicholas Sparks est l'auteur des romans d'amour les plus lus dans le monde. Il a notamment écrit Les Pages de notre amour, Une bouteille à la mer et La Dernière Chanson qui ont été adaptés au cinéma. Dans cette nouvelle histoire, qui deviendra bientôt un film, il nous réapprend à aimer après un échec sentimental.
Présentation de l'éditeur :
Katie débarque seule et sans attache dans la petite ville de Southport, en Caroline du Nord. Belle, jeune et mystérieuse, elle devient vite le sujet de toutes les conversations... D'abord déterminée à préserver sa solitude, elle finit par se lier d'amitié avec Alex, veuf et père de deux enfants. Ensemble, ils pansent des blessures anciennes. Mais alors que Katie reprend confiance en la vie, les fantômes de son passé la rattrapent. Ces mêmes fantômes qui l'avaient poussée, après un long voyage, à venir vivre recluse dans ce havre de paix. Va-t-elle céder aux doutes qu'ils lui inspirent, ou admettre que l'amour est souvent la meilleure chance d'échapper au souvenir des heures les plus sombres ?
Lu en VF, 416 pages, traduction Jean-Noël Chatain aux édition Michel Lafon
Mon avis :
Pour commencer cet avis, je tiens à remercier Camille des éditions Michel Lafon pour cette découverte. Un havre de Paix est un roman d'amour à la fois classique pour sa première partie, mais qui se révèle particulièrement éprouvant dans sa seconde moitié.
Recommencer sa vie, est-ce possible ? C'est en tout cas, ce que Katie tente de faire en s'installant à Southport, en Caroline du Nord. Mais comment passer totalement inaperçu dans une si petite ville où tout le monde se connait ? Au départ, on ne sait pas quelles sont les raisons qui ont poussé cette jeune femme de 27 ans a prendre une décision aussi radicale que celle de venir s'installer et vivre en recluse.
Par où commencer ? Je ne sais pas trop. Ce livre est à la fois d'une banalité totale, du moins dans sa première moitié, mais en même temps captivant et effrayant dans sa seconde moitié. Alors que je m'attendais à une histoire d'amour dite classique, voire larmoyante (c'est un peu le cas au départ), me voila plongée dans une intrigue pour le moins oppressante.
Je dois reconnaitre une chose à Nicholas Sparks, il a du faire beaucoup de recherches sur le sujet abordé ici. En effet, il décrit avec beaucoup de justesse les émotions aussi bien positives que négatives, la folie de Kevin mais aussi la violence, tant verbale que physique, incluse dans le roman. Je dois avouer qu'en lisant le quatrième de couverture, je ne m'étais pas imaginée une seule seconde que ce livre aborderait un sujet aussi sensible que celui-ci. Toutefois, je ne vous en dit pas plus afin de ne pas vous spoiler. La plume de l'auteur est agréable et fluide, les pages défilent toutes seules et la pression ne redescend qu'à la toute fin, ce qui est sympathique.
Le personnage de Katie m'a beaucoup touché, c'est une femme brisée qui tente de se reconstruire comme elle peut. On la découvre peu à peu lorsqu'elle rencontre Alex, père de famille célibataire suite au décès de son épouse. Leur histoire d'amour est somme toute classique et finalement peu exploitée mais elle n'en reste pas moins mignonette, a contrario la famille tient une jolie place ici. Le personnage le plus travaillé à mon sens, est celui de Kevin que je trouve particulièrement réaliste.
Une surprise se cache en fin de roman mais si vous êtes perspicace vous devriez sans mal découvrir de quoi il s'agit et ce bien avant qu'on ne vous la dévoile. Pour ma part, j'ai trouvé cette dernière de trop...
En résumé, cette lecture et ce premier rendez-vous avec Nicholas Sparks sont pour moi une découverte à la fois agréable pour la fluidité des mots de ce dernier mais aussi éprouvante concernant le sujet abordé. Je suis certaine que "Un Havre de paix" trouvera son publique et parlera à bon nombre de femmes. Je tiens quand même à dire que ce livre peut être quelque peu dérangeant, ou du moins qu'il peut faire un écho plus ou moins violent pour ceux ou celles qui seraient passés par ce genre de situation. Une nouvelle fois, merci à Camille pour cet envoi.