Mais comme le technicien des Spurs en a pris l'habitude, il a réussi à tirer le meilleur d'un joueur que pas mal de monde aurait laissé sur le côté.
"Sa progression a plus été mentale qu'autre chose, dans son approche des matchs. Il est désormais plus physique, plus concentré pour faire ce qu'il sait faire le mieux. Je crois qu'il est arrivé très concentré pour faire bonne impression" apprécie Pop dans le Cleveland Plain Dealer.
Hier, de retour chez les Cavs où il avait disputé 20 matchs en 2010, il a littéralement explosé en première mi-temps avec 16pts à 4/5 à 3pts (19pts à 7/11, 3rbds et 2ints au final).
Propulsé poste deux titulaire avec les absences de Manu Ginobili en début de saison, il a si bien joué que Popovich l'a laissé dans le cinq pour laisser l'Argentin s'exprimer dans un rôle qu'il affectionne, celui de sixième homme. Il profite à plein des décalages créés dans les défenses par les pénétrations incessantes de Tony Parker et la fixation intérieure de Tim Duncan.
Danny Green devra désormais confirmer son nouveau statut en playoffs, mais sa saison, où il tourne à 8.4pts et 3.7rbds par match, à 39% à 3pts, est d'ores et déjà une réussite.