(Agence Reuters) La maison du fan ultime, belle comme un arbre de Noël, comme la chambre d'un accro à Johnny ou Cloclo. Art brut de décoffrage. Attention quand même, fan est un diminutif de fanatisme. On a le droit d'aimer le Flamby, quoique, ces temps-ci, tout flambe.
Plus Sarkozy y va de ses calembredaines, jeux de mots, connivences surjouées comme un Berlusconi de pacotille (ah bon, il l'était déjà ?) pour donner l'image kitsch du pote à neu neu qui sort de la fête de l'Huma ; plus le François s'éraille la voix, hiératise sa gestuelle, s'enfle d'une stature républicaine comme un grand voilier soufflé par le vent de l'histoire. Mais attention aux postures indigestes qui tirent par trop vers la Saturday Night fever qui est comme le bling bling du pauvre.