Mon sac pour le Marathon des Sables...

Publié le 04 avril 2012 par Sylvainbazin
Et bien non, je ne vous donnerai pas ici des données bien précises, des grammes, des photos de repas lyophilisées reconditionnés dans des « zip-lock » parfaitement ajustés. Je suis loin de pouvoir fournir ça. A deux jours de mon départ pour le Maroc, je ne sais même pas quel contenant je vais prendre pour trimballer dans le désert marocain mes vivres et mes affaires pour cette semaine de course. Ca ne m'a pas inquiété plus que cela jusqu'à maintenant, mais bon cela va me distraire sans doute pas mal ces prochains jours. Pour l'équipement, ça devrait être bon. Il faut juste que je réunisse le matériel obligatoire et que j'installe des guêtres à mes chaussures. J'ai plus ou moins déjà acheté la nourriture. J'avais quelques lyophilisés que j'ai en prime oublié chez moi d'où je suis parti hier. Pas grave, je vais faire avec les nouilles chinoises et le blé à couscous, mariés avec quelques oléagineux. Il faut tout de même que je vérifie les quantités et que je me penche sur la partie « à manger en courant ».

Non, peut-être pas celui là quand même!


Enfin courir, je ne sais pas trop si je vais vraiment y arriver en fait. Ces dernières semaines ont été très éprouvantes pour moi, et je n'ai absolument pas pu m'entraîner, sans que cela me repose du tout. Donc je vais aborder ce MDS comme une balade, pour me remettre dans le bon sens avant d'entamer mon chemin de Saint-Jacques, la première étape de mon Terdav Trail World Tour qui reste mon défi majeur cette année. A vrai dire, j'aurai aimé abordé ce MDS plus en forme, afin de me livrer là à une vraie compétition de course à pied. J'en avais bien envie, car le tracé je pense me convient et qu'à mes yeux ce MDS reste surtout une course, le côté aventure ne me paraissant pas extrême pour mon cas. J'ai plus d'appréhension dans la gestion du bivouac, non pas pour des raisons de confort, mais parce que 1000 coureurs dans le désert, ça m'effraie un peu en terme de promiscuité et de ce qu'il va rester de poésie dans cette caravane. J'espère que la magie de la course agira autrement, et surtout passer de bons moments entre amis afin de me remettre dans le bon sens. Il y a dix ans, je franchissais la ligne d'arrivée du marathon de Paris au bout de 2h31 de course. A l'époque, je me cherchais en essayant de courir de plus en plus vite, mais pas seulement. Depuis, ma pratique aura beaucoup évolué, pour s'envoler vers des chemins qui m'inspirent, à la découverte du monde, de sa variété et de sa spiritualité. Et toujours en quête de ressentir un peu de la force de la nature et de tenter de donner un certain sens à ma vie.