Non, peut-être pas celui là quand même!
Enfin courir, je ne sais pas trop si je vais vraiment y arriver en fait. Ces dernières semaines ont été très éprouvantes pour moi, et je n'ai absolument pas pu m'entraîner, sans que cela me repose du tout. Donc je vais aborder ce MDS comme une balade, pour me remettre dans le bon sens avant d'entamer mon chemin de Saint-Jacques, la première étape de mon Terdav Trail World Tour qui reste mon défi majeur cette année. A vrai dire, j'aurai aimé abordé ce MDS plus en forme, afin de me livrer là à une vraie compétition de course à pied. J'en avais bien envie, car le tracé je pense me convient et qu'à mes yeux ce MDS reste surtout une course, le côté aventure ne me paraissant pas extrême pour mon cas. J'ai plus d'appréhension dans la gestion du bivouac, non pas pour des raisons de confort, mais parce que 1000 coureurs dans le désert, ça m'effraie un peu en terme de promiscuité et de ce qu'il va rester de poésie dans cette caravane. J'espère que la magie de la course agira autrement, et surtout passer de bons moments entre amis afin de me remettre dans le bon sens. Il y a dix ans, je franchissais la ligne d'arrivée du marathon de Paris au bout de 2h31 de course. A l'époque, je me cherchais en essayant de courir de plus en plus vite, mais pas seulement. Depuis, ma pratique aura beaucoup évolué, pour s'envoler vers des chemins qui m'inspirent, à la découverte du monde, de sa variété et de sa spiritualité. Et toujours en quête de ressentir un peu de la force de la nature et de tenter de donner un certain sens à ma vie.