Si l’enseignant soupçonné de pédophilie et poursuivi pour attouchements sur des enfants âgés de 4 à 5 ans a été démis de ses fonctions et remplacé immédiatement, il aura fallu attendre quinze jours pour que l’administration scolaire prenne en compte les familles des enfants victimes et les rencontre.
« Dans des cas aussi graves, on ne peut pas remettre son enfant à l’école le lendemain en faisant comme s’il ne s’était rien passé. Or ces parents et ces enfants, personne n’est venu les voir avant le 2 avril. Il a fallu attendre 15 jours et une campagne de presse pour que le ministre et le recteur se manifestent auprès des familles » souligne Olivia Millioz porte-parole de l’association.
Pour les membres de SOS Éducation, il est évident que des événements aussi graves réclament la mise en place d’une gestion de crise immédiate par le Ministre et les services du ministère.
L’institution scolaire n’est pas une institution comme les autres « Trop souvent, les parents sont tenus à l’écart de ce qu’il se passe à l’intérieur de l’école. Or ils lui confient tous les jours ce qu’ils ont de plus cher au monde : leurs enfants » rappelle Olivia Millioz.
Il est du devoir du ministère de l’éducation nationale de maintenir le lien de confiance qui a aujourd’hui tant de mal à exister entre l’institution et les familles.
Contact presse : Olivia Millioz – 01 45 81 22 67