En 1991, ou était-ce 1992, un jour gris comme aujourd'hui, c'était à Clermont-Ferrand, dans un magasin de disques qui s'appelle toujours Spliff Records, j'ai découvert le premier album de Dominique A. La Fossette est toujours, plus de 20 ans après, dans le meuble où se trouvent tous mes cds préférés, dans la chambre.
Il y avait notamment le courage des oiseaux et l'incroyable écho. Cet écho qui résonnera toujours dans ma mémoire. Bien-sûr, même si la vie a continué, mon chemin s'est peu à peu éloigné de ses compositions, je m'y retrouvais moins et puis sûrement que j'avais envie d'autres choses, d'autres sons, d'autres visages, d'autres mélodies, d'autres paroles aussi. Ses albums suivants me plaisaient, mais pas avec ce sentiment que je retrouve aujourd'hui. Cette grâce infinie qui parfois étincelait dans certains exemples de sa discographie. Mais là, avec vers les lueurs il nous mène même au-delà de tout ce que j'ai entendu de lui jusqu'à présent. Il nous transporte à travers des histoires exceptionnelles, troublantes et bouleversantes.
Vers les lueurs donc, c'est le titre du tout nouvel opus de Dominique A. Et des lumières il y en a tellement dans ce disque que c'est un véritable feu d'artifice. On s'y émeut à l'écoute de contre un arbre, on prend de la hauteur avec Rendez-nous la lumière, on se plaît à sourire des accents de voyages de close west, et on passe de l'un à l'autre des 15 titres (pour l'édition collector FNAC) avec une joie extatique de chaque instant.
J'ai pleuré. J'ai pleuré à chaudes larmes à la découverte de mon titre préféré de cet exceptionnel album : Vers le Bleu.
Vers le bleu, à écouter en cliquant sur le titre. En voici ci-dessous une version acoustique.
Cher Dominique A, merci de posséder ce talent toujours en évolution. Jamais figé. Ce génie qui me fait vibrer aujourd'hui encore bien plus qu'hier. Merci.