Le début est calamiteux, et la suite ne s’arrange pas. Du remplissage d’écran, sur une histoire qui s’effiloche en quête d’un véritable scénario. C’est quoi l’histoire ? Les aventures d’un journaliste au cœur de la jungle ? La recherche d’une bête qui n’existe pas ? Les avatars d’un faux vétérinaire perdu dans un pays tout aussi imaginaire ?
Un peu de tout ça à la fois , mais aussi rien du tout , tant le réalisateur Alain Chabat, court après le comédien du même nom, affublé du pauvre Jamel Debbouze . Après « Hollywoo », l’humoriste n’arrive pas à trouver la porte de la bonne comédie. Un tel ticket Chabat-Debbouze me paraissait pourtant prometteur, et bien non !
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C’est vraiment du n’importe quoi que ce film sans âme, ni reconnaissance envers les prédécesseurs qu’il semble vouloir parfois honorer.
Comme dans les aventures de Spielberg, mâtinées de tintinesques appartées, il y a un méchant dictateur, fanfaron, qui ne fait peur à personne et un savant fou, qui rajeunit comme ça l’enchante.
Une fois tout ce petit monde posé dans un décor d’opérette, on attend que les choses se passent. Pour un coup de sarbacane et un chiwawa bien déluré, aucun gag ne décolle vraiment, à moins que le pauvre Lambert Wilson , en parodie de Céline Dion soit le must de la drôlerie parisienne.
Que l’esprit de Franquin ne fasse qu’effleurer la caméra, passe encore. Mais de quel esprit parle-t-on alors ? J’ai entendu très peu d’éclats de rire dans la salle où je me trouvais ce mercredi matin à Tours. Beaucoup de gamins (mais est-ce bien pour eux ? ), et très peu d’empressement. Je les comprends !