Le site américain Prison Planet nous apprenait hier qu’aux États-Unis, le département d’État de sécurité intérieure considère désormais les militants pro-vie comme des terroristes.
Pour justifier cet accroc au premier amendement de la Constitution américaine (garantissant la liberté d’expression aux citoyens), le commissariat de police de Charlotte (Caroline du Nord) invoque la protection contre le « harcèlement », considérant que les militants pro-vie de Operation Save America harcèlent les femmes qui avortent en leur présentant la seule autre option acceptable : celle de donner la vie.
Ce fait-divers démontre une nouvelle fois qu’en matière de liberté d’expression, tout dépend de l’arbitraire du politique, quand il a la possibilité d’interpréter la loi dans le sens de ses préférences. Ainsi, des spectacles antichrétiens et pornographiques ne sont pas du harcèlement, d’une part, mais d’autre part, le militantisme pro-vie (donc s’opposant à la mise à mort de bébés), si. Cette tendance, observable dans tous les pays occidentaux, est d’autant plus inquiétante qu’au Royaume-Uni, les conversations téléphoniques, les courriels, les textos et les visites de sites Web pourront désormais être espionnés par la police, au prétexte de la lutte contre le terrorisme… un concept vague qui peut être interprété par les hommes politiques et les policiers pro-mort pour persécuter les militants pro-vie…