Helios, le méga-projet photovoltaïque grec doit être relancé par le gouvernement, a demandé mardi la Commission européenne, qui considère que la coopération européenne peut permettre de développer conjointement des solutions compétitives pour les énergies renouvelables.
Avec une puissance installée de 10 GW pour une superficie de 200 km² de panneaux photovoltaïques, Helios doit devenir une nouvelle référence pour le solaire européen. Mais ce méga-projet, dont le coût est estimé à 20 milliards d’euros, a été freiné par la crise de la dette qui touche l’UE en général et la Grèce en particulier.
C’est la raison pour laquelle Günther Oettinger, le commissaire européen à l’Energie, a assuré que l’UE « restera au côté de la Grèce pour l’aider à atteindre une plate-forme énergétique stable, concurrentielle et soutenable ». Helios doit permettre à la Grèce d’exporter de l’électricité.
M. Oettinger a toutefois précisé que pour être un succès, le projet Helio avait besoin d’un « cadre clair » à la fois pour les investissements, pour le développement du réseau grec et européen de transport électrique (les infrastructures électriques grecques étant obsolètes et insuffisantes), ainsi que la libéralisation du marché électrique du pays.
La Grèce a été choisie pour héberger le projet Helios en raison de son taux d’ensoleillement parmi les plus élevés d’Europe. Les coûts pour produire autant d’électricité en Europe centrale seraient supérieurs de 6 milliards d’euros.