Nietzsch Gai savoir 1882
Quelle utilité y a-t-il, aujourd'hui, pour nous de relire des philosophes comme Baudrillard, qui révèlent de manière définitive l'absurdité et le mimétisme, par lequel se développe toutes nos connaissances (ou presque) en matière de vie et de sentiments. Tout ce qui n'a pas été broyé, rentabiliser et rejeté, par la machine industrielle, en l'homme, est définitivement négligeable. Et c'est précisément là que prend forme, le saut primitif du surhumain, qui se condamne à chercher, et à affirmer le "moi" dans la régénération et la conservation du monde -comme étiage indéterminé de "l'identique à soi" dominant.
Celui qui marche seul dans les tréfonds de la nuit, est coupable. Sans le savoir il piétine des générations de morts, qui somnolent sous ses pas, et tentent de s'y accrocher. qu'il soit à la recherche de la dernière marie, houri ou valkyrie , il n'en demeure pas moins , tout aussi affligé que le reste du l'humanité, que la vie ne pousse plus, à ses instants là, que comme champignon ou autre plante lascive, au rebords des édifices jadis construits. et même si la quintessence de cette quête est le dernier "non" candide, qu'il s'agirait d'abreuver, tout autre représentation ou dérivé n'est pas à décliner.
La nature performative du langage est en encore dans cet optique, le dernier recours à soi, quand toutes les images, et tout les gardes fou, se sont dérobés, pour ne laisser place qu'au sens de la prémonition de soi.