Ringer // Saison 1. Episode 20. If You're Just an Evil Bitch Then Get Over It.
Alors que la série semblait être sur la bonne voie pour nous offrir un final intéressant et passionnant, Ringer replonge avec ce nouvel épisode. Ce n'est pas qu'il était ennuyeux, car j'ai pas
spécialement vu le temps passé, mais le souci c'est que l'intrigue qui est développée n'a aucun moment réel de tension sauf dans les 5 dernières minutes. Le twist de l'épisode précédent nous
révélait que Catherine est celle qui veut faire assassiner Siobhan. La course de cet épisode pour Bridget et Machado c'est de trouver qui est derrière tout ça. Le fait que Catherine se lacère les
bras en guise de cas désespéré était bien débile quand même. Ringer peut être à la fois sympathique et idiote. C'est fou mais cette série manque de cohésion entre ses intrigues et ses
personnages. Elle veut par ce geste désespérer que Juliet lui pardonne ce qu'elle a fait. Non mais sérieusement là ? Comment Juliet pourrait pardonner à une mère aussi méchante et égocentrique ?
Juliet sait pertinemment que si ça mère a fait ça c'est uniquement pour attirer l'attention, peu importe la taille de ses marques aux poignets.
Et elle a bien raison car ce que Catherine veut c'est uniquement se venger de Siobhan. Cette histoire de vengeance est bâclée. Ringer ne prend jamais le temps d'installer ses twists et ses
cliffangher, elle écrit à la louche et pourtant elle a les moyens de faire bien les choses. Andrew et Bridget permettent à Catherine de rester dans leur Penthouse pour quelques jours afin qu'elle
puisse se remettre de sa tentative de suicide. Et Juliet va être surprise par le fait que sa mère suit à la lettre les recommandations de son docteur. Au fond, nous on sait où l'épisode nous
amène : Catherine qui doit faire le boulot toute seule. Par ailleurs, l'épisode manque de cohésion entre la partie entre Bridget et Catherine, avec l'enquête de Machado. Les deux partie de
l'épisode sont distinctes, mais le principal souci de Ringer c'est de toute façon de manquer de fluidité. On a cette sale impression que tout s'enchaine, comme si l'on faisait de l'écriture
automatique. Bientôt les scénaristes nous révèlerons qu'ils font les intrigues en piochant le sujet au hasard.
Seule
les 5 dernières minutes, certes ultra prévisibles étaient excellentes. La tension est là, et permet à l'épisode de terminer sur une bonne note. L'épisode patine du début jusqu'à cette scène de
toute façon. Il ne se passe pas grand chose. Pendant ce temps, Siobhan tente de faire innocenter Henry. Ce dernier se retrouve accusé par une jeune femme de chambre qui avait croisé Henry dans
l'hôtel. J'ai trouvé cette partie de l'épisode assez drôle car Siobh an prouve une nouvelle fois que c'est une vraie quiche. Non mais elle va tenter de soudoyer la jeune femme
de chambre sans même penser que cette dernière ne va pas la dénoncer derrière (on se doute bien qu'elle est payée par le beau père d'Henry… c'est logique même). C'est donc amusant, tout
s'enchaine de façon très mécanique et le moment où l'on peut espérer enfin voir que Siobhan et Bridget vont se rencontrer n'arrive pas. La tension à ce moment là est bien présente, et efficace
également.
Au fond, ce nouvel épisode de Ringer est doté de deux bonnes scènes, le reste n'étant pas passionnant. Même le fait que Martin / Charles pourrait être sauvée des eaux tel Boudu. Ainsi, Ringer
nous offre un épisode de bac à sable, assez rasoir sur les bords. Il ne se passe rien et quand je regarde une série comme Ringer j'attends de l'action, des révélations (un peu comme le plutôt bon
épisode précédent, voire même l'épisode encore avant). Après avoir fait un bel enchainement la série retombe, plongeant une nouvelle fois dans ses travers. Pourtant elle a tellement de potentiel
que cela en devient navrant. J'ai de la peine pour les scénaristes de la série qui, en voyant les audiences de la série chuter ont du se dire que ce n'était plus la peine de chercher de quoi nous
offrir un divertissement efficace et prennent alors la tangente.
Note : 4/10. En bref, une course pour savoir qui a voulu tuer Siobhan qui patine.