On se trouve donc face à un recueil tout en contraste. Où l’on aborde des thèmes légers liés à la nature mais dans lequel il est aussi question, l’air de rien, d’immigration, de lutte des classes, d’homosexualité, de vieillesse…
L’irruption dans le monde des plantes s’accompagne de références, sous forme de clins d’œil, aux fables de La Fontaine, à des comptines pour enfants ou à des chansons paillardes… L’auteur nous fait découvrir la Belgique (Liège, Seraing, les bords de Meuse…) et nous fait voyager jusqu’en Sicile, dans l’un de ces voyages interminables qu’effectuaient les anciens pour passer leurs vacances au pays (Statue de la Liberté).
À la lecture de ce recueil, à cette façon de parler des gens et des plantes, on ressent toute l’humanité qui habite l’auteur. La douceur avec laquelle il décrit les situations les plus difficiles, sans jamais juger, mais en mettant en avant les rires et la joie d’être ensemble est touchante.
Décrit comme étant « une des plumes les plus souples, les plus éclectiques et les plus vivaces de la littérature liégeoise contemporaine », on sent que Carmelo Virone est un homme autant attaché à sa région qu’aux gens.
Lecture réalisée en partenariat avec les Editions du Cerisier.
Des nouvelles du jardin et autres histoires locales – Carmelo Virone – Editions du Cerisier – 2010