Les bénévoles de l’association étaient en effet présents sur le terrain, ce samedi 31 mars 2012, à la sortie du métro Cours Julien à Marseille, distribuant gratuitement des livrets d’information, et à l’écoute de ceux qui, confrontés au problème, venaient demander des conseils pour libérer leurs enfants ou conjoints de l’emprise destructive du joint.
« La vérité et la compréhension sont les seuls outils capable d’aider les gens à se libérer de l’emprise des produits psychotropes » affirme M. Galibert, président de l’association. « Il ne manque pas d’études sérieuses qui expliquent les risques encourus à cause des drogues, à commencer par le cannabis. Nos livrets en permettent une approche simple quoique documentée. Les gens peuvent ainsi se faire leur opinion et prendre leur propre décision en connaissance de cause. »
Nous nous heurtons à l’heure actuelle à une campagne publicitaire monstrueuse de désinformation où l’appât du gain a balayé toute valeur humanitaire et il est vital pour l’avenir de nos jeunes, de leur permettre de réagir consciemment afin de ne pas être considérés comme un produit marketing.
En effet, sur le web, dans les journaux, à la télévision, le cannabis est à toutes les sauces : politique, médicales, valeur boursière, people….Tous les moyens sont bons pour être connu, jusques et y compris ergoter sur la moindre faille de la loi !
Les avocats Rouller et Jameauto ont saisi leur chance en cette période où la pression pour la légalisation sert d’enjeu dans la recherche des voix électorales : le cannabis est encore une « denrée » interdite en France, au vu de ses effets psychotropes, (changement des perceptions et des façons de penser) depuis longtemps reconnus, mais être confondu d’en avoir pris dans le cadre de la conduite sans qu’un « seuil de dangerosité » soit bien établi, voilà qui fait la différence !!!
C’est ce qu’ont fait admettre au tribunal ces deux jeunes loups du barreau, au mépris de toute connaissance réelle de la dangerosité du produit et des conséquences dramatiques connues de la conduite sous influence de cannabis. » Le législateur, en matière de conduite sous l’emprise de stupéfiants, n’a pas choisi la bonne qualification. » affirment les deux maitres sur le journal Ouest France. On n’ose pas penser aux démêlés judiciaires interminables qui nous attendraient si on dépénalisait le cannabis !
Voilà qui fait « planer » le doute et nous souhaite bonne route !
« Une telle publicité me semble contraire à la loi qui n’admet pas la consommation de psychotrope que ce soit à pieds, à cheval ou en voiture » commente M. Galibert. « La consommation de drogues et la conduite sont incompatibles car cela génère la plupart des accidents graves. »
Une étude récente de l’INSERM démontre que les effets du cannabis rendent dangereuse la conduite automobile ou d’engins quelconques en agissant sur la mémoire de travail.
L’association « Non à la drogue, oui à la vie » ne prône pas la punition mais la prévention par l’information et l’éducation. Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger gratuitement les brochures de la série « La vérité sur la drogue », visitez le site internet : www.nonaladrogue.org
Contact presse : Robert Galibert : 04 42 03 56 60 / 06 20 51 17 57 ,
info.drogue@gmail.com ou www.cestquoiladrogue.fr