Les "Pure Players", ce sont ces sites d'information qui ont choisi le modèle digital pour exister. Les plus connus dans l'hexagone savent faire parler d'eux (Rue 89, Médiapart, Arrêt sur Image et plus récemment le Huffington Post dirigé par Anne Saint-Clair). Certains semblent avoir trouvé leur modèle économique à l'instar de Médiapart qui annonce 500 000 euros de résultat net sur 2011 et 58 000 abonnés payants. D'autres cherchent à se revendre à des groupes médias traditionnels. L'Outre-Mer est loin d'être à la traîne sur le secteur des Pure Players. Si certains tiennent le pavé depuis un bon moment (Bondamanjak, Blada, Domactu) d'autres sont nés pendant la grêve de 2009 (Politiques Publiques). C'est une secteur qui mérite une grande attention pour 3 raisons :
- L'explosion des réseaux sociaux permet de partager des articles via son réseau est un booster qui favorise la véracité, la diversité et la proximité de l'info au détriment de la notoriété des médias traditionnels.
- L'exiguité de nos marchés ultra-marins est un frein pour la pluralité des médias traditionnels souvent en situation de monopole.
- Le marché des tablettes et des smartphones est loin d'être à maturité, il va bouleverser l'ordre établi en matière de consommation des médias (TV, Print, Radio).
François BRICHANT
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