Pour ce qui est de la voix on nage en plein Alex Turner façon The Last Shadow Puppets, un petit écho en plus. Du côté des guitares pour le moins cristallines on pense plutôt à l’Angleterre des années 80 façon Prefab Sprout. Enfin pour l’ambiance et la production c’est davantage un gentil Phil Spector que l’on entend (Louis Jones est un grand fan). Le disque dans son ensemble est lui très homogène, sans hauts ni bas, sans cesse nonchalant et candide.
Au registre des petites perles à écouter avant les autres : la poésie pop de "Many happy returns", le crooning fun de "Get a grip" ou le très anglais "Confetti". Presque ringard sur le thème de l’amour, le jeune Louis Jones sonne pourtant indémodable. Emprunt d’une douce mélancolie ("Lockjaw") il en devient même touchant.
En bref : dans un mood un peu jazzy mais surtout très brit pop, Louis Jones effleure les oreilles averties sans faire de vagues.
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