© Sauber
Peter Sauber (né le 13 octobre 1943 à Zurich en Suisse) est une personnalité du sport automobile. Il est surtout connu pour avoir fondé et dirigé l’écurie Sauber, active dans le championnat du monde des voitures de sport puis dans le championnat du monde de Formule 1. Depuis près de 20 ans, il dirige une bonne écurie de milieu de plateau, où il a accueilli ou révélé des grands noms de la F1: Jean Alesi, Johnny Herbert, Heinz-Harald Frentzen ont piloté pour lui, il aura fait émerger Nick Heidfeld, Kimi Räikkönen, Felipe Massa ou encore redonner une chance aux anciens comme Andrea de Cesaris en 94. N’oublions pas que c’est un découvreur de talent, et que, malgré le manque de moyens financiers, la pugnacité, l’imagination créatrice des ingénieurs, le travail, font que cette écurie est réglée come une horloge… Suisse.
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Rajoutons que c’est réellement la première écurie à avoir donné un poste décisionnel important à une femme, la sulfureuse Monisha Kaltendorn. Tout cela, et des efforts constants qui permettent à l’austère structure Suisse de pouvoir donner régulièrement des coups de canifs dans le canevas si bien tissé des top teams comme en Malaysie, ou, certes, la pluie s’était invitée.
Le facteur décisif sera la capacité des équipes à développer rapidement leur voiture, » déclare Peter Sauber dans sa chronique du Blick.
« Certains auront de petites nouveautés pour les deux prochaines courses en Chine et à Bahreïn alors que des développements plus importants sont prévus pour le début de la saison européenne à Barcelone. C’est à ce moment-là que la hiérarchie pourrait subir quelques changements. »
« Sergio Perez a marqué les points de la deuxième place en Malaisie et c’était bien sûr une surprise, mais Mr Sauber pense que ce n’est peut-être pas la dernière de la saison. » rajoute un des mécaniciens.
« La qualité en F1 n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui. Si vous ne faites pas tout à la perfection, vous pouvez perdre de nombreuses places en qualification. En outre, les équipes du milieu du classement se sont significativement rapprochées des meilleures équipes, ce qui crée parfois une grille assez surprenante, » ajoute le patron suisse.