Tristement, il semblerait que la figure de l’artiste chinois Ai Weiwei intéresse plus à cause de la répression qu’il subit de la part des autorités chinois, et non pour son interéssant profil polyédrique, et sa multi-facétique oeuvre. Incarcéré en Avril 2011, il a pu être libéré de forme conditionnelle sous caution, avec l’interdiction d’abandonner le pays.
Aussi la vidéo explicative, que le projet avec lequel il a remplis la turbine centrale de la Tate Modern de Londres de milliers de PIPAS de girasol faite en céramique peinte à la main selon des anciennes méthodes traditionnelles chinoise représentant à la perfection la manière dans l’oeuvre de Ai Weiwei aspire à entrelacer entre la vie, et l’art
Précisément entrelacé est le nom de l’exposition de l’artiste chinois qui sera sera au Jeu de Paume à Paris jusqu’au 29 Avril
(http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=1615&lieu=7).
Peu connu en France malgré que son grand-père, le poète Ai Quing, étudia les avant-gardes parisienne de l’entre guerre. Il ne s’agira pas seulement de la première grande exposition à Paris des ses photographies, et de ses vidéos. Mais aussi sa première exposition après sa sortie de prison, et postérieurement isolé publiquement, et accusé de tendance à des délits économiques, et de subversion.
Laissant de coté, les facettes plus conceptuelle de Weiwei comme son activité de “performer”, et créateur d’installations, l’exposition commissionnée par Urs Stahel, le directeur du Fotomuseum de Winterthur, en dépit d’avoir inclus certains textes de lui-même de ses cahiers, et blog personnels, consiste simplement à réaliser un mélange entre des centaines de photos, et de vidées de différentes époques( à partir de sa période newyorkienne à cheval entre les années 80,90, et les le début du vingtième siècle. Il a réalisé ce travail grâce à la collaboration des architectes Herzog & de Meuron comme conseiller artistique dans la construction du stade olympique de Beijing, ou encore sur les désastreux effets du tremblement de terre de Sichuan) pour former un sorte de grand tissus raconté avec un mélange d’art, et de vie.
S’il est réputé que Ai Weiwei n’est pas particulièrement connu pour ses oeuvres photographique, l’exposition prétend mettre l’accent sur l’importance de la photographie, et la vidéo en considérant que les travaux qu’ils l’ont rendus célèbre. Ceci dans des branches comme l’architecture, l’installation, la sculpture, et la performance, ainsi que la manière dans laquelle chacun se confirment dans sa vie quotidienne du moins durant le début des années 80 dans la prestigieuse école de Parsons de dessin.
Un facteur fondamental de la sculpture social prétendant être l’exposition est son propre blog, censuré par le gouvernement chinois, et les réflexions à son sujet sur ses oeuvres photographiques.