Pour les tablettes de chocolat, bien sûr, il y a les grandes marques qui squattent le linéaire des supermarchés. Puis, quand on devient un peu plus exigeant, Il y a le top des chercheurs de grands crus : Bonnat et Pralus. Il y a aussi celles de chocolatiers dont ce n'est pas le coeur d'activité mais qui proposent néanmoins un vaste choix : Patrick Roger, Jean-Paul Hevin, ...
Et il y a aussi depuis quelque temps les petites tablettes carrées d'Akesson's. J'avais d'abord, grâce à Sophie de l'épicerie Lion, voisine des Abbesses, humé et goûté leurs poivres chaudement parfumés. Puis j'ai découvert le chocolat.
Un récent vendredi en fin de journée, je me suis en effet rendue à une dégustation de chocolats Akesson's organisée par l'épicerie Lion, un de ses quelques distributeurs parisiens. Le créateur de ces produits était là pour nous faire découvrir ses différents délices et ce fut un moment rare. A la fois car il est plus souvent aux quatre coins de la planète cacao qu'à Paris et par sa disponibilité, sa franchise et sa passion qu'il était content de partager.
Il nous a fait goûter avec une progression étudiée et tous les détails souhaitables cinq chocolats isssus de ses plantations, tous très différents, aux arômes bien marqués :
- un cru du Brésil, où il a réhabilité une plantation dans la région de Bahia : une douceur fondante et des parfums de tabac,
- un cru de Madagascar, aux délicieux arômes de fruits rouges,
- le chocolat du Brésil garni de café grossièrement moulu (avec une vieille machine) à l'arôme très présent : du café qu'il a fait pousser sur les arbres d'ombrage des cacaoyers.
- le chocolat de Madagascar avec :
. du poivre fleuri Voatsiperifery,
. puis du poivre noir puissant.
- et pour finir en douceur, un chocolat au lait, sucré au sucre de fleur de coco, aux arômes de caramel.
Toute cette richesse de parfums repose sur le seul chocolat et a fait encore une fois la démonstration que c'est un produit d'une merveilleuse diversité.
Nous étions peu nombreux et cela a créé plus de proximité pour l'écouter, découvrir des photos de ses plantations sur son téléphone, échanger sur le marché du chocolat où il est difficile aux "petits" de se faire une place.
Bien sûr, il s'agit de chocolats plus coûteux que les chocolats de grande distribution mais on peut en manger peu : comme je le dis souvent, il est intéressant de savourer avec attention pour avoir beaucoup de plaisir avec peu de quantité. Et ne vaut-il mieux pas de très bons produits moins souvent ?
Merci à l'épicerie Lion pour cette belle rencontre !