Je retrouve dans un article (What Science Wants to Know: Scientific American), une idée qui me tient à cœur : ce qui compte dans la science n’est pas la réponse, mais la question.
À mon avis, c’est comme cela que l’on apprend les sciences le plus facilement : en cherchant à comprendre à quelle question celui qui a fait une découverte voulait répondre. Alors, son ingéniosité fascine et retenir la solution qu’il a trouvée pour résoudre la dite question devient aisé.
Pourquoi notre enseignement ne procède-t-il pas ainsi ? Pourquoi laisse-t-on entendre au bambin qu’une connaissance qui a mis des siècles à être acquise est « évidente » ? Qu’il est idiot s’il ne l’emmagasine pas immédiatement ? Pourquoi le dégoûte-t-on de la science alors que l’on pourrait l’émerveiller ?
Je me demande s’il n’y a pas un peu du mythe de la caverne de Platon là dedans : l’a priori que la connaissance doit être cherchée en nous ?