Présent sur le circuit du Castellet (Var) hier, le premier ministre de la France, François Fillon, a confirmé que le Grand Prix de France serait de retour au calendrier du championnat du monde de Formule 1. Il n'y a encore aucun contrat officiellement signé avec la FOM, qui gère les droits économiques de la F1, mais Fillon est convaincu de l'avancée du dossier. Pour succéder à l'épreuve de Magny-Cours, qui s'était tenue jusqu'en 2008, c’est le circuit Paul Ricard au Castellet, dans l'agréable cadre provençal du sud de la France, qui a été choisi pour accueillir le retour de la catégorie reine du sport automobile dans l'Hexagone.
Le premier ministre a expliqué le choix du circuit du Castellet par sa prédisposition à accueillir un tel événement mais aussi par l’engagement important des collectivités locales dans ce futur Grand Prix de France. Il n’a pas précisé de date pour ce retour puisque des négociations sont toujours en cours avec la FOM de Bernie Ecclestone mais il est à présent certain que la France sera de retour dans le calendrier de la Formule 1 à partir de 2013 ou 2014. D'autre part, il faut préciser que cet événément sera néanmoins organisé en alternance d'une année à l'autre avec celui d'un autre pays, vraisemblablement la Belgique, mais cela n'a pas encore été défini entièrement non plus. Pour le moment, les discussions s'attardent simplement sur le prix de plateau que doit payer la France pour l'accueil de l'événement.
"Pourquoi le Castellet ? Tout d’abord parce que le Castellet est un circuit qui est parfaitement apte à recevoir la F1. C’est sans doute l’un des circuits les plus beaux et les plus sûrs en Europe mais c’est surtout au Castellet que nous avons trouvé l’engagement des collectivités locales permettant d’assurer la tenue d’un Grand Prix de F1 sans que cela coûte quelque chose à l’État," a déclaré François Fillon. "C’est un point important compte tenu de la situation financière qui est la nôtre et des efforts que nous sommes en train de demander aux français pour réduire les déficits en ce moment. Symboliquement, il ne serait pas acceptable de subventionner un Grand Prix de F1 comme c’était le cas dans le passé sur le circuit de Magny-Cours. Nous avons donc opté pour le principe de l’alternance. Il y aura donc un Grand Prix de France au Castellet une année sur deux et les autorités de la Formule 1 ont validé ce principe, sans préciser encore quel sera l’autre circuit concerné. Nous avons une proposition qui a été mise sur la table par la FOM et qui est assez raisonnable, mais le prix du plateau est encore un peu trop élevé et les discussions se poursuivent," a-t-il révélé.