source wikistrike.com Il suffisait de regarder davantage. La preuve du mensonge policier était devant mes yeux, là, dans... Paris-Match, qui a un intérêt à faire disparaître au plus vite l'exemplaire de la semaine s'il ne veut pas le transformer comme preuve à charge contre le pouvoir en place. Dedans, en effet, il y a une photo, qui prouve l'impossibilité de la thèse officielle énoncée par Claude Guéant, qui avait dû s'y reprendre à deux fois fois pour la divulguer aux journalistes, devant la forêt de micros que jevous avais montrée. La photo, c'est celle du balcon d'où est censé s'être jeté Mohamed Merah. Un balcon qui ne fait pas trois mètres de large, et où stationnaient en armes au minimum trois policiers. Juste sur le bord de ce balcon, les preuves de quatre tirs de sniper ayant raté leur cible. Toutes les vidéos montrant l'assaut, prises par des voisins, avaient été faites sous un angle où ce fameux balcon n'apparaissait pas. Il n'y avait aucune image de disponible, sauf, aujourd'hui, celle-là. Il y a cinq ans, j'avais écrit un article montrant une photo prise à la Gare du Nord démontrant que la police l'avait laissée se faire saccager : elle était en une du Figaro. La presse censée soutenir Nicolas Sarkozy, a force d'avoir trop voulu en faire, est celle qui le condamne le plus en montrant ses manipulations : étrange paradoxe. Place donc à ce cliché mémorable :
Cette vue rend impossible la thèse officielle d'un Merah traversant son salon en tirant pour aller se jeter, toujours en tirant, sur le sol en bas de ce même balcon. Impossible. Soit les policiers sont rentrés entre temps, ce qui semble impossible par la seule porte existante (imaginez la bousculade) soit ce sont eux qui se retrouvent obligés de sauter pour laisser le tueur toulousain faire son dernier saut de Lucifer (avec pirouette pour éviter les échelles). Impossible. Une seule photo, et tout s'écroule ; et c'est celle-là la bonne. Et je ne vous parle pas de la thèse du sniper, qui en ce cas, aurait vraimenr été adroit, pour éviter... ses collègues dans un espace aussi restreint. A voir les traces des quatres tirs sur le béton du balcon, on peut penser que l'initiative eût été aventureuse.