Une guitare surf, une intro calme et trompeuse, une mélodie farceuse, deux guitares qui se répondent et "Beach sluts" est lancé. Catchy et brut de décoffrage, Howler semble aimer la college power-pop. Même le graphisme de la pochette rappelle au Flying W de nos gentils Weezer. Ca semble aussi bien fait pour l’amateur de rock que pour faire danser les kids autour de la piscine.
Puis "Back to the grave" enfonce le clou. Ca sonne comme du Ramones, c’est jeune et on retrouve l’urgence typique d’un premier album. 32 minutes pour 11 morceaux soit un format de type punk-rock. Les riffs sont semi-lourds et le jeune Gatesmith (19 ans) s’amuse à aligner les hits concis et entêtants comme s’il devait tout dire en un seul coup. En dessous du par évidemment.
En bref : ne pas se fier au look et à la réputation mais apprécier ce disque power-pop américain comme il se doit, c'est-à-dire comme une bande originale d’été californien, cheveux au vent et vitres ouvertes.
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