Résumé :
Juillet 1789, il fait très chaud à Versailles, une chaleur étouffante qui vient du ciel et de Paris où gronde l’orage. Sidonie Laborde, lectrice de la Reine Marie-Antoinette, a le regard tourné vers sa souveraine et est immergée dans un château où le quotidien qui se répète paresseusement semble laisser la prison de la Bastille. Jusqu’au jour où le vent de la Révolte – non, de la Révolution – bouleverse les codes et les repères. Sidonie va vitre trois jours encore auprès de celle que bientôt le Royaume appellera « la Reine autrichienne ».La lectrice – un personnage déjà mis en scène par Michel Deville – est ici comme un œil qui capte tout et qui sait que par le regard que l’autre porte sur vous l’on peut donner l’illusion de beaucoup de choses. Le regard posé par un gendarme sur Léa Seydoux, transfiguré en Polignac, dans un carrosse en fuite, ouvre la voie à la liberté de la favorite de la Reine.
Jacquot signe là sans doute son meilleur film.
Arthur A.