Une fracture géographique entre les territoires
Les structures d’accueil et d’accompagnement vers une formation aux outils numériques existent pourtant aujourd’hui (espaces publiques numériques), mais faute de coordination nationale dans la
formation à ces outils, elles ne peuvent apporter que des informations et aides parcellaires.
Quant à l’accès au haut débit et à la fibre optique, il illustre parfaitement les inégalités qui minent nos territoires. Faute de mieux, ce sont donc les départements qui prennent aujourd’hui en
charge l’extension du haut débit à l’ensemble du territoire et la démocratisation de son utilisation.
Une fracture sociale entre les générations et les populations
Les personnes les plus exclues de la révolution numériques sont les personnes précaires, âgées, les moins qualifiées, cumulant faible revenu et faible niveau d’éducation. Mais cette exclusion du
système internet ne concerne pas seulement les personnes âgées. 16% des 18-24 ans n’ont pas accès à internet aujourd’hui, et parmi eux figurent les moins diplômés. La révolution internet n’est
toujours pas celle de la démocratie. L’accès à ce mode de communication et d’information n’est donc toujours pas égal pour tous.
Les fractures numériques existent donc bel et bien, et n’ont pas été résorbées par le gouvernement : hausse du chômage, 150 000 jeunes sortant du système scolaire sans qualification chaque année,
tous ces facteurs ne font qu’aggraver la fracture déjà constatée entre les citoyens dans leur accès à la démocratie et à l’information.
Source : Jeunes avec Hollande