Alors que la campagne électorale en France, ne se distingue pas par la hauteur des débats ni même par leur pertinence, en Birmanie, la victoire aux élections législatives partielles de l'emblématique opposante au régime Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, engendre une belle unanimité parmi les candidats hexagonaux pour saluer cette nouvelle historique. Il est compréhensible que la ligue nationale pour la démocratie (LND) ait fait part des résultats avant qu'ils ne soient officiellement rendus tant ils réjouissent au-delà de tout. Et il y a de quoi.
Nul besoin d'expliquer les raisons de telles réjouissances, au cas improbable où certains rentreraient d'une planète lointaine à moins qu'ils ne reviennent d'une île non moins éloignée sur laquelle ils auraient fait naufrage et seraient restés bloqués de longues années (Lost) avant d'être repérés, le web fait grandement écho à cet événement sans qu'il soit besoin d'en rajouter.
Au seul nom de la dame de Rangoun : Aung San Suu Kyi, tout le monde se lève pour saluer un courage, une force, une dignité tels qu'ils forcent le respect, même des pus blasés en la matière. La démocratie a tout à y gagner. Chapeau bas.