Au 1er janvier 2011, 41% de la population de l’Union européenne vivait en régions urbaines, 35% en régions intermédiaires et 23% en régions rurales.
Les plus fortes proportions de population vivant en régions urbaines ont été enregistrées à Malte (100% de la population), aux Pays-Bas et au Royaume-Uni (71% chacun) ainsi qu’en Belgique (68%). Les plus fortes proportions de population vivant en régions intermédiaires ont été observées en Suède (56%), en Estonie (52%) et en Bulgarie (45%). Les plus fortes proportions de population vivant en zones rurales ont été constatées en Irlande (73%), en Slovaquie (50%), en Estonie (48%) et en Hongrie (47%).
Dans l’Union en 2010, la population des régions urbaines s’est accrue de 5,2‰ habitants et celle des régions intermédiaires de 2,2‰, tandis que celle des régions rurales a baissé de 0,8‰. Dans presque tous les États membres, la croissance de la population a été plus rapide dans les régions urbaines. L’Irlande faisait exception en enregistrant à la fois une population rurale grandissante et une population urbaine déclinante. Les plus fortes hausses de population en régions urbaines ont été enregistrées en 2010 en Suède (+17,3 pour 1000 habitants), au Danemark (+15,0‰), en République tchèque (+10,2‰) et en Finlande (+10,0‰). La Lituanie4 (-13,6‰), l’Irlande (-5,7‰) et la Lettonie (-5,4‰) ont enregistré une baisse de leur population vivant en régions urbaines.
La population des régions rurales a augmenté dans dix États membres et a diminué dans quatorze. Les plus fortes hausses ont été observées en Belgique (+7,3‰ en 2009), en Irlande (+6,1‰) et en France (+5,1‰ en 2009), et les baisses les plus marquées en Lituanie4 (-31,6‰), en Bulgarie (-13,2‰) et en Lettonie (-11,6‰).