41% de la population de l’UE vit en régions urbaines

Publié le 02 avril 2012 par Copeau @Contrepoints

Au 1er janvier 2011, 41% de la population de l’Union européenne vivait en régions urbaines, 35% en régions intermédiaires et 23% en régions rurales.

Dans neuf États membres, la plus forte proportion de la population vivait en régions urbaines au 1er janvier 2011, dans sept États membres en régions intermédiaires et dans dix en régions rurales. En France, la proportion de la population vivant en régions urbaines et en régions intermédiaires était équivalente.

Les plus fortes proportions de population vivant en régions urbaines ont été enregistrées à Malte (100% de la population), aux Pays-Bas et au Royaume-Uni (71% chacun) ainsi qu’en Belgique (68%). Les plus fortes proportions de population vivant en régions intermédiaires ont été observées en Suède (56%), en Estonie (52%) et en Bulgarie (45%). Les plus fortes proportions de population vivant en zones rurales ont été constatées en Irlande (73%), en Slovaquie (50%), en Estonie (48%) et en Hongrie (47%).

Dans l’Union en 2010, la population des régions urbaines s’est accrue de 5,2‰ habitants et celle des régions intermédiaires de 2,2‰, tandis que celle des régions rurales a baissé de 0,8‰. Dans presque tous les États membres, la croissance de la population a été plus rapide dans les régions urbaines. L’Irlande faisait exception en enregistrant à la fois une population rurale grandissante et une population urbaine déclinante. Les plus fortes hausses de population en régions urbaines ont été enregistrées en 2010 en Suède (+17,3 pour 1000 habitants), au Danemark (+15,0‰), en République tchèque (+10,2‰) et en Finlande (+10,0‰). La Lituanie4 (-13,6‰), l’Irlande (-5,7‰) et la Lettonie (-5,4‰) ont enregistré une baisse de leur population vivant en régions urbaines.

La population des régions rurales a augmenté dans dix États membres et a diminué dans quatorze. Les plus fortes hausses ont été observées en Belgique (+7,3‰ en 2009), en Irlande (+6,1‰) et en France (+5,1‰ en 2009), et les baisses les plus marquées en Lituanie4 (-31,6‰), en Bulgarie (-13,2‰) et en Lettonie (-11,6‰).