Souvenez-vous, "La lettre dans un taxi" de cette chère Louise dont je vous avais parlé dans un précédent billet, ben là voici de retour sur ce blog, et bonheur suprême, elle vient avec ses copines, Duff et Diana Cooper.
Figure du Paris mondain et littéraire des années 30 aux années 60 incluses, écrivaine et grande séductrice (elle en a pécho des mecs la petiote, matez-plutôt la liste, Antoine de Saint-Exupéry, André Malraux, Gaston Gallimard, un comte hongrois, Orson Welles et bien d'autres) et grande amie de Jean Cocteau, Madeleine Castaing et Roger Nimier, Louise de Vilmorin fut aussi une grande épistolière.
La preuve : cet énorme recueil d'une correspondance à trois qu'elle entretint avec l'ambassadeur britannique à Paris, Duff Cooper (et oui elle l'a pécho aussi de 1945 à 1947), et son épouse lady Diana Cooper (si je vous dis qu'il parait que elle aussi elle l'a pécho, et oui insatiable la Louise ).
Un couple à trois qui fit scandale dans le Paris d'après-guerre, d'autant que Louise avait carrément sa chambre attitrée à l'ambassade.
Ici, leurs lettres croisées disent le grand amour, l'amitié et la confiance de ce ménage à trois hors normes. et la jalousie aussi, côté Louise.
Et dire qu'aujourd'hui, ce sont les frasques de Bhl ou Beigbeder qui sont à l'honneur dans la presse people, un feu fadasse n'est ce pas.
Résumé du livre
Rassemblant près de 400 lettres, cartes postales, billets et télégrammes, la publication de la correspondance entre Louise de Vilmorin, Duff et Diana Cooper, couple diplomatique en poste à Paris après la Seconde Guerre mondiale, apporte un éclairage nouveau sur la relation originale, 'à trois', qu'ils ont entretenue à partir de 1944, date à laquelle, invité à Verrières-le-Buisson par Louise de Vilmorin, Duff Cooper 'l' embrassa et tomba amoureux d'elle'. Diana Cooper fut elle aussi, peu après, 'subjuguée par son charme'. Cet extraordinaire échange épistolaire est presque entièrement inédit. Il est d'ailleurs rare qu'une correspondance croisée soit aussi bien conservée ; le don ou le dépôt dans des institutions publiques, plutôt qu'une dispersion dans le marché de l'autographe, y est pour beaucoup. L'intérêt de ces lettres est considérable, puisqu'elles font apparaître le réseau des relations sociales de la romancière et du couple britannique, qu'elles donnent à voir les dessous de la vie politique et littéraire des années 1940-1950 et qu'elles livrent un témoignage sur les faits marquants de cette époque. C'est surtout l'expression d'une formidable et fulgurante histoire d'amour qui ne cessera véritablement qu'à la mort de l'ambassadeur, en 1954.
C'est une urgence aussi J