Longuet, la defense et le mauvais renseignement.
En voulant justifier son empêchement à l’audition au Sénat des Directeurs des Services de Renseignement, le Ministre de la Défense, s’est appuyé sur le fait que depuis 1958, le Parlement contrôle le renseignement à partir de la délégation parlementaire au renseignement qui entend, écoute et suit tous ces sujets. Bien. Sauf que qu’il n’existe pas en France de réel contrôle parlementaire des services de renseignement avec de telles prérogatives et que cette “délégation parlementaire au renseignement” n’a pas été créée en 1958 mais en 2007 ! Flop de chez flop, ça fait désordre …
Kosciusko, l’anti-parlementarisme de la porte-parole du candidat sortant.
Dans son mépris à l’égard du Parlement, elle a fait preuve d’une grave méconnaissance du travail en commission, affirmant qu’il ne revient pas à la Commission des lois (Sénat ou Assemblée nationale) de demander ce type d’audition alors même qu’il s’agit d’une des plus importantes commissions parlementaires et que l’audition de dirigeant telle que la DCRI doit être effectuée dans ce cadre-là. Culture du silence, inanité des arguments, basses polémiques, opacité, agressivité à l’égard de collectivité qui ne sont pas du même bord … Le malaise et la perte de sang-froid sont palpables dans le clan Sarkozyste !
Sarkozy, la justice et les preuves contraires !
Depuis 2007, la justice est l’illustration du sarkozysme contredits par la réalité. Le discours sécuritaire est contredit par les faits quand l’empilement des lois votées dans la précipitation veut masquer le manque de moyens de la justice dont les milliers de décisions ne peuvent plus être exécutées faute de sens et le discours compassionnel est contredit quand les subventions aux associations d’aide aux victimes diminuent et que la constitution de partie civile est rendue plus difficile pour les victimes ! Avec François Hollande, la justice pénale sera accessible et soucieuse des victimes par le meilleur accueil et l’information, l’institution judiciaire ne sera pas détournée de sa fonction qui est d’établir les faits puis de punir le ou les coupables aussi sévèrement que nécessaire. La justice est une fonction régalienne de l’Etat qui ne saurait être privatisée pour devenir un instrument de vengeance.
Fillon, la faillite à tous les étages !
Fillon, faute de pouvoir défendre le bilan (desastreux) ou le programme (inexistant) de Sarkozy, a voulu s’en prendre à celui de François Hollande. Jamais dans la Vème République le candidat d’un parti majoritaire ne s’était retrouvé sans programme à 22 jours du 1er tour de l’élection présidentielle ! Alors Fillon mettait au défi qu’on puisse lui citer une seule mesure de F. Hollande qui soit à la hauteur des efforts à produire pour sauver notre modèle de vie ! Offrons lui en 7 telles que : Restaurer le droit de partir à la retraite à 60 ans pour les personnes qui ont commencé à travailler très jeunes, supprimer les transactions bancaires avec les paradis fiscaux pour libérer notre modèle économique de la finance spéculative, rétablir l’égalité devant l’impôt en mettant fin aux privilèges fiscaux comme la « niche Copé », redonner du sens à nos services publics en mettant un terme à la règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, grandir la place de la France dans l’Europe en renégociant les politiques européennes d’austérité, garantir le pouvoir d’achat des Français en réduisant le montant des factures d’eau et d’électricité pour les plus modestes, en bloquant le prix de l’essence, rendre effectif le droit des Français au logement, par l’encadrement des loyers … En 2007, Fillon se disait à la tête d’un pays en faillite. En 2012, il se retrouve à la tête d’une campagne en faillite : faillite d’idées, faillite morale, faillite de crédibilité.
Copé, l’art de prendre ses vessies pour des lanternes !
Il n’est pas à une allégation mensongère près et celle sur les agents du Conseil général de Corrèze est grosse, très grosse. Copé est multirécidive de l’affirmation de ses propres mensonges qu’il tente de faire passer pour des vérités premières. Celle sur la gestion soi-disant calamiteuse de la Corrèze est devenue une “légende” ! Les faits sont têtus et la réalité des chiffres contredisent formellement les accusations infondées du Secrétaire général de l’UMP. En accumulant une dette de 300 millions d’euros et en faisant exploser la dette de 283%, la droite corrézienne a gravement nui à la Corrèze, département qui était le plus endetté de France. Ces trois dernières années, avec François Hollande, le recours à l’emprunt a été réduit de près de 50%. Copé-Pinocchio répéte bêtement ses mensonges car il semble y croire … Cela n’en fait et n’en fera jamais une vérité pour autant !