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End Of The Line/Le Terminus de L'Horreur

Publié le 01 avril 2012 par Olivier Walmacq

End_of_the_LinePoster

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2006
durée: 1h30

l'histoire: Karen réussit à attraper le dernier métro juste avant l'interruption du traffic. Soudain, la rame s'arrête au milieu d'un tunnel. Plusieurs passagers reçoivent un appel mystérieux et assassinent les autres voyageurs.

La critique d'Alice In Oliver:

End of the Line, également connu sous le nom du Terminus de L'Horreur, et réalisé par Maurice Devereaux en 2006, est une petite production horrifique au modeste budget. Inutile de présenter les acteurs peu connus dans nos contrées.
Pour le reste, End Of The Line évoque certaines références du moment. On pense parfois à Creep, un peu au premier Mimic ou encore à The Midnight Meat Train.

Toutefois, End Of The Line est loin de posséder les qualités de ses modèles. Cette série B est particulièrement ambitieuse mais a également les yeux plus gros que le ventre. Par là, comprenez que Maurice Devereaux mélange un peu tous les genres.
L'action du film se déroule presque exclusivement dans les couloirs et les bas fonds du métro. End Of The Line oscille entre le huis clos oppressant, le gore, le genre contamination (via un signal mystérieux) et des thématiques renvoyant à la religion, la fin du monde et aux délires sectaires.

Voilà des thèmes passionnants, à condition de les maîtriser avec une certaine rigueur. Hélas, même si les bonnes intentions sont présentes, cela n'a jamais fait un bon film. Preuve en est avec End of the Line.
L'ensemble est peu trop fourre-tout pour réellement convaincre et susciter l'adhésion. Même chose pour les acteurs, pas forcément mauvais mais assez quelconques. Sans compter des personnages plutôt inintéressants.

Pour le reste, le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Karen, une jeune et belle psychiatre, prend le dernier métro.
Un signal étrange se fait entendre et transforme plusieurs passagers en criminels sanguinaires. Karen parvient à prendre la fuite et rejoint quelques survivants. Ensemble, nos héros vont tenter de trouver une sortie.

A partir de là, End of the Line alterne le bon et surtout le moins bon. Si l'ensemble est plutôt rythmé, les thématiques restent totalement inexploitées.
Le réalisateur voudrait nous faire croire à la fin du monde. L'attaque du métro n'étant que le début d'une invasion et contamination à plus grande échelle.
Hélas, le film ne donne jamais aucune information sur ce qui se passe à l'extérieur. Ensuite, l'angoisse et la tension sont les grandes absentes de cette série B horrifique moyenne... Très moyenne !

Note: 07/20

 
End of the line - trailer


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