The birds they sangAt the break of dayStart againI heard them sayDon't dwell on whatHas passed awayOr what is yet to be
The wars they willBe fought againThe holy doveBe caught againBought and soldAnd bought againThe dove is never free
Chorus:Ring the bells that still can ringForget your perfect offeringThere is a crack in everythingThat's how the light gets in[…]
Rien n’est jamais acquis, ni la paix, ni l’amour.Rien n’est jamais sincère, pas même la prière.Rien n’est jamais certain, ni la foi, ni le don.Haine et cupidité, mensonge et trahison resurgissent toujours et menacentl’espoir.La guerre est un commerce, la paix une monnaie.De croisade en jihad, on tue au nom de Dieu.L’homme écrit dans le ciel qu’il pollue et déchire de ses actes imbéciles lessignes indélébiles de son apocalypse.Faut-il se résigner ? Faut-il désespérer lorsque tout est cassé,la vie, même, brisée ?C’est pourtant par ces plaies, ces cassures, ces fêlures, par tous cesinterstices que le malheur obture, que passe la lumière qui rappelle l’espoir.Et le cœur fracassé la suit comme une étoile pour chercher dans l’amour unrefuge.
Léonard Cohen dit avoir mis plus de dix ans pour écrire cette chanson. Defait, on y trouve la quintessence de sa poésie, mais aussi toute sa perceptiondu monde et de la vie – presque son message. Rien n’est parfait « icibas », dit-il, mais tous les défauts, toutes les imperfections, dès lorsqu’on les reconnaît, montrent la direction et suivre et donnent un sens auchemin. Et, sur ce chemin, les quelques cloches qui peuvent encore sonner nousappellent à nous rassembler.
Hymne
Les oiseaux chantentDans le jour qui naît« Recommence »Disent-ils, et« Ne ressasse pasCe qui est passéOu qui, peut-être, arrive »
Les guerres serontEncore livréesEt la colombeRe-capturéePayée, vendueEt repayée,Sera toujours captive
Refrain :
Sonnent les seules cloches qu’on entendeOublie donc ta parfaite offrandeEn chaque chose un crevassePar où la lumière passeLes signes voulusFurent envoyésNaissance trahieMariage uséEt le veuvageDe chaque autoritéSignes que tous voient
Je n’ peux plus suivreLa foule sans loiQuand les tueurs en haut lieuPrient à très haute voixMais récoltent l’orageQui les foudroieIls entendront parler de moi
Refrain
Tu peux additionnerLes parts mais être à courtTu peux marquer le pasMais sans tambourChaque cœurVient à l’amourMais comme un réfugié
Refrain
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)