Car il y fut question de tout ce que la droite ne dira pas, de tout ce que le Parti Socialiste propose pour répondre aux attentes profondes du pays, de tout ce que les adversaires de François Hollande (de droite comme de gauche) tentent de dénaturer, de travestir empressés d’exister ou de se faire un nom plutôt que de chercher à bâtir réellement un autre scénario que celui, catastrophique, du Sarkozysme …
François Hollande l’a dit et redit. Le rendez-vous d’avril et plus encore celui de mai seront décisifs. Il faudra déterminer qui peut créer l’alternance avec le pouvoir Sarkozyste.
On sait ce qu’il peut “produire” quand il est en forme et au pouvoir. Et, au pouvoir, il y est depuis 10 ans. Jamais les choses ne sont allées aussi mal pour tous : chômage toujours plus haut, précarité encore plus grande, pouvoir d’achat en regression, services publics en panne, collectivités en difficulté, libertés souvent en danger … mais les riches s’en sont bien sortis et le salaire présidentiel est bien le seul salaire (avec ses assistants) a avoir été augmenté … et de belle manière !
Mais il veut faire encore “plus”.
Plus pour diviser les Français, plus pour les stigmatiser, plus pour leur faire peur, plus pour libéraliser notre économie, plus pour écharper notre industrie, plus plus salir notre République, plus pour satisfaire les “demandes” de ses amis qu’ils s’appellent Tapie ou Depardieu, riches empêtrés dans des affaires avec lesquelles le pouvoir en place a - décidément si l’on rajoute l’affaire Bettencourt - beaucoup de liens …
Nous, nous disons STOP, ça suffit.
Avec un bilan nul, aucun programme, des tours de passe-passe et des idées extrêmistes, l’illusionniste Sarkozy et son clan ont largement démontré leurs limites, leur incompétence et y ont même ajouté la mauvaise foi de ceux qui dissimulent, sous la moquette, les miettes d’un quinquennat “en toc” fait de promesses innombrables et non tenues, de décisions aventureuses voire d’empilement de lois inefficaces …
Les aléas des atermoiements et autres variations de caps “à la petite semaine” nuisent, de plus, à l’édification d’un avenir serein déjà bien, déjà trop, balloté par une crise économique internationale importante.
Il est donc temps de rétablir une République apaisée avec des objectifs économiques clairs visant l’emploi, une politique sociale plus humaine recherchant la justice, une gestion du pays plus posée et franche misant sur l’équité et l’égalité, avec de vrais moyens pour l’environnement et une école gage d’avenir retrouvant des moyens humains …
François Hollande porte de tels objectifs pour une autre présidence.
Oui, ne nous trompons pas, c’est dans quelques jours, le Changement, c’est Maintenant !
A Boulogne-Sur-Mer, 27 Mars
A Nice, 28 Mars
A Montpellier, 29 Mars
A Mont-de-Marsan, 29 Mars