Meeting de rue : Idées de gauche et panier de courses …

Ce n’est pas “à côté” du trottoir, dans le “caniveau où la droite a décidé de faire campagne” mais bien sur la “chaussée”, sur le pavé, au milieu des badauts que les arguments de la gauche, les propositions de François Hollande sont défendus. Et donc, près de vous.

Ainsi, Samedi, à Rouen, devant le centre commercial St Sever, quartier populaire de Rouen, zone passagère s’il en est, les socialistes établissaient un point de Meeting “à l’anglaise”, presque improvisé. Presque improvisé car tout s’est décidé très vite en 1 jour. Où ? Comment ? Avec qui ?

Où ? Les socialistes rouennais, rodés aux campagnes politiques, n’ont pas hésité longtemps. Ce sera à St Sever. Pour son côté “passant” et parce qu’on sait où sont les électeurs qu’il faut encore convaincre un peu plus …  Comment ? Le PS national fait livrer un “mur slogan”, souple (trop souple quand il y a du vent …)  rappelant les grandes propositions et le vote en faveur de François Hollande (voir photo) ainsi qu’une petite sono mobile à pile …

Mais le “comment” ne s’arrête pas là. Il faut quelques bras pour installer une bonne demi-heure avant. Des militants pour indiquer aux “‘passants” à l’aide d’un “flyer”, d’un tract que là, ici, dans la rue, à 15 heures précises, un orateur va venir parler de vous, de votre avenir et donc du vote du 22 avril. Un présentateur militant “anime” ce tant de tractage. Conseiller général (élu en 2011) et élu de la Ville de Rouen, Mamadou Diallos’y est donc entendu pour rappeler au micro qu’on peut poser des questions, venir écouter la parole du changement et puis … qu’il est bientôt 15 heures !

Reste avec qui ? Alors arrive l’orateur tout désigné, Guillaume Bachelay, ici Vice-Président de la Région Haute-Normandie, élu de Cléon, ville de Renault et, en plus, Secrétaire national du PS à l’Industrie, co-rédacteur du projet du PS et membre de l’équipe de François Hollande.  A l’aise avec les idées, enflammé avec les mots, enjoué à l’idée de l’exercice, il remercie et se lance. D’un coup, le groupuscule de 10 personnes se transforme en un cercle d’une quarantaine de personnes qui grossit encore lorsque Valérie Fourneyron, la députée-maire de Rouen également en campagne législative pour son renouvellement, arrive et “s’y colle” aussi et “courageusement” car ce n’est pas un exercice facile que de harranguer une foule qui passe …

Le débat s’instaure. Une question, puis une autre. Des gens s’arrêtent, d’autres repartent. Ce n’est pas tant le nombre qui se fixe qui importe c’est le moment “citoyen“, “militant“, “républicain” c’est l’interpellation du quotidien, comme un porte-à-porte à “ciel ouvert” où la parole du candidat socialiste resserre dans le même lien la ménagère qui passe, le jeune qui flâne, le militant qui distribue, l’orateur qui explique, l’indécis qui écoute et l’électeur convaincu qui vient juste faire un clin d’oeil comme pour dire “tenez bon” mais que le froid de cet après-midi-là pousse un plus loin.

Le bilan d’une opération telle que celle-ci ne se mesure pas à la taille du cercle de ceux qui sont restés mais à la vitalité d’une équipe de campagne prête à tout braver pour que les 22 avril et 6 mai soient bien la marque du grand changement tant attendu. Et cette équipe là est repartie vers d’autres actions car elle en mène de nombreuses …