genre: science fiction
année: 1966
durée: 1h25
l'histoire: Suite à la disparition en mer de son frère, un jeune homme décide de partir à sa recherche. Il emprunte un navire avec la complicité de deux amis et d'un gangster. Ils se retrouvent sur une île dont les côtes sont gardées par Ebirah, un crustacé géant.
la critique d'Alice In Oliver:
Après l'énorme succès de King Kong contre Godzilla dans les cinéma japonais, la saga Godzilla continue. Bienvenue dans Ebirah contre Godzilla, réalisé par Jun Fukuda en 1966 ! A noter que le film est également connu sous le nom de Ebirah Horror of the Deep. Pour l'anecdote, les producteurs voulaient réutiliser le personnage de King Kong dans le script. Mais plus que jamais, Godzilla est le monstre star au Japon et revient pour un nouveau combat dans ce nanar de science fiction.
Pour le reste, le scénario n'est qu'un prétexte à faire affronter plusieurs monstres hauts en couleurs. Attention, SPOILERS !
Le frère d'un jeune homme disparaît en mer. Ce dernier part à sa recherche en compagnie de deux amis et d'un gangster.
Ils se retrouvent alors sur une île hostile, gardée par Ebirah, un crustacé géant qui sème la terreur.
Mais Ebirah n'est pas la seule créature présente sur les lieux. Mothra, une abeille géante, est également de la partie.
Godzilla vient lui aussi pointer le bout de son museau. Vous l'avez donc compris: le script n'est pas le gros point fort d'Ebirah contre Godzilla.
Les personnages non plus.
Les héros en présence n'ont aucun charisme et se révèlent peu attachants. Encore une fois, ce sont les monstres poisseux qui sont les vraies stars du film.
Dans l'ensemble, peu de surprises au compteur. Tout cela sent la production fauchée qui doit composer avec les moyens du bord.
Godzilla ne bénéficie pas d'un grand soin au niveau du design. Même chose pour Mothra.
Quant à Ebirah, le crustacé géant, c'est la véritable attraction du film. Mothra et Godzilla devront s'employer et faire équipe pour le vaincre.
Ce qui donne lieu à quelques séquences hilarantes, comme cette partie de volley-ball entre Ebirah et Godzilla.
Un grand moment de solitude ! Bref, cette production de la Toho devrait ravir les irréductibles de la franchise.
Les autres pourront zapper ce petit nanar plutôt quelconque dans l'ensemble.
Note: 04.5/20
Note nanardeuse: 14.5/20