Je viendrai près de toi quand ton cœur sera triste.
J’emplirai de clarté ta chambre emplie de nuit
Quand s’estompent le jour et sa rumeur bruyante
Quand s’étend l’ombre désolée
Où frissonne le soir.
Je viendrai quand l’ennui de ton cœur excédé
Te tiendra dans ses chaînes ;
Alors, ma volonté s’emparant de la tienne,
Tandis que mon chagrin se fera plus profond
Que ta joie ne sera plus qu’une cendre froide
Emportera ton âme au loin.
Ecoute ! voici l’heure
Le moment suprême pour toi :
Ne sens-tu pas s’abattre sur ton âme
Un flot de sensations étranges,
Signes avant-coureurs d’une force plus rude,
Hérauts de l’esprit que je suis ?
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- John William Waterhouse -
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