Au programme des festivités qui vont se dérouler au Palais des Congrès du 3 au 7 avril, le célèbre Boléro bien sûr mais également 2 pièces inédites à Paris,
Aria et Dionysos (suite).
Quatre ans après la mort de Maurice Béjart, sa compagnie poursuit sa route et entame une grande tournée mondiale. La Cinémathèque rend également hommage au chorégraphe en images les 30, 31 mars
et 1er avril .
Crée à Milan en 1984 par Maurice Béjart, le ballet Dionysos est aussitôt remanié et resserré. "Suite" finit par remplacer la chorégraphie originale. Dionysos (suite), fougueuse célébration de la vie, est le fruit d’une collaboration entre plusieurs artistes célèbres : les costumes sont de Gianni Versace, la musique de Manos Hadjidakis, les décors de Yokoo Tadanori et la chorégraphie est signée Maurice Béjart.
Dionysos (suite) © Francette Levieux
Le Boléro, chef-d’œuvre mythique du maître créé en 1961, sur la musique de Maurice Ravel, sera dansé tantôt par une femme tantôt par un
homme.
Aria, création de Gil Roman en 2008, reprend le mythe de Thésée et du Minotaure qui s’opposent pour mieux renaître unis.
Aria, Le mythe de Thésée et du Minotaure © Francette Levieux
25 ans de créations
En 1959, Maurice Béjart, engagé au théâtre royal de la Monnaie, à Bruxelles, règle un triomphal Sacre du printemps et c'est ainsi que naît le Ballet du XXe siècle, une compagnie internationale à la tête de laquelle il sillonne le
monde entier avec Le Boléro (1961), Messe pour le temps présent (1967) et l'Oiseau
de feu (1970).
En 1987, le ballet du XXe Siècle s’installe à Lausanne et devient le Béjart Ballet
Lausanne (BBL). C'est alors une troupe réduite à une trentaine de danseurs pour "retrouver l'essence de l'interprète". La compagnie obtient autant de succès que la
précédente. Stimulé par le changement, Maurice Béjart se lance dans de nombreuses créations notamment Souvenirs de Leningrad, Cantique, Dibouk, Ring um den
Ring, Le Roi Lear et bien d’autres chefs-d’œuvre encore.
Avec une centaine de représentations par an, le BBL se produit à travers le monde entier dans des lieux prestigieux : la Fenice, le Royal Albert Hall, le Bolchoï ou le Colôn, la Piazza San Marco
à Venise, les Jardins de Boboli à Florence, les Thermes de Caracalla à Rome, l’Amphithéâtre Herod Aticus à Athènes…
Le maître disparu en 2007, c'est Gil Roman qui veille aujourd'hui à la continuité du ballet, dans lequel il danse depuis 1970.
Gil Roman affiche clairement sa ligne de conduite : perpétuer la tradition de 'l'esprit Béjart', sans oublier la création.
source: culturebox