Hier des Théâtres d’opérations extérieurs (TOE) et des guerres, en Indochine et en Algérie. Aujourd'hui des OPEX (opérations extérieures) nationales, européennes ou internationales… Mais aussi avant-hier des expéditions coloniales, des corps expéditionnaires et d’autres guerres, en Chine en 1900 lors de "la révolte des Boxers", au Canada avec Montcalm, en Amérique avec La Fayette, au Levant avec Ardant du Picq en 1860…
Ces OPEX peuvent être étudiées et analysées à l’aune de la politique du moment. C’est ce qui, en bonne logique, est le plus facile et le plus généralement fait. Il n’en demeure pas moins qu’elles sont tout autant, peut-être davantage encore, le fruit de l’histoire et de la géographie françaises. Ce n’est pas un "hasard de l’histoire" si la France est récemment intervenue, sous mandat de l’ONU, en Côte d’Ivoire ou si elle est toujours présente au Liban. Loin c’en faut.
C’est à cet héritage aux visages multiples qu’a décidé de s’intéresser le magazine Combats et Opérations. Ceux qui ont participé à sa création espèrent mieux faire connaître le passé des expéditions militaires françaises et, ce faisant, donner un sens nouveau à l’engagement des soldats en Opérations extérieures.
Frédéric Guelton