Youssef Nabil, Natacha sleeping, Cairo, 2000. (c) IMA
Le Corps découvertdu 27 mars au 15 juilletInstitut du Monde Arabe
C’est à cette quête et à cette découverte tout à la fois, que sera convié le public d’une exposition pleine de surprises, Le Corps Découvert. Cette exposition a pour ambition de rassembler, sur deux étages, une large sélection d’œuvres et de médiums permettant d’aborder cette question de manière synchronique et diachronique à la fois.
De la même manière qu’il s’est pris naguère d’un intérêt soudain pour les artistes chinois ou les artistes indiens, le monde de l’art s’est récemment tourné vers les créateurs arabes. L’Institut du monde arabe, organisateur depuis vingt-cinq ans qu’il existe, de plus d’une centaine d’expositions d’artistes arabes ne peut, bien sûr, que se féliciter d’un engouement auquel il ne se sent certes pas étranger.
Avec Le Corps Découvert, l’IMA entend présenter à son public, une exposition qui, à travers ce thème ample, complexe et fondamental à la fois, embrasse tout un siècle de peinture arabe ou, plus exactement, de pratique des arts plastiques. Car lorsque l’on parle ici de peinture, on entend le mot dans l'acception européenne ou occidentale du mot, bien évidemment, c'est-à-dire, selon celle qui est désormais reçue sur la scène internationale, à présent mondialisée.
Sabbagh Georges Hanna (1877-1951), Nu couché devant un hublot, 1923. (c) IMA
Boughriet Halida, Sans titre, série Mémoire dans l'oubli, photographie 2009-2010. (c) IMA