Un nouveau « sarcophage » pour l’anniversaire de Tcheyrnobyl

Le 26 avril prochain sera le triste anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. L’occasion d’un retour sur les événements, comme chaque année – avec une légère variante par rapport aux anniversaires précédents cependant, puisque l’approche de celui-ci s’accompagnera d’un renforcement de l’enceinte de sécurité entourant le site.

Car la diffusion radioactive est toujours d’actualité dans les parages de la région ukrainienne avoisinant la centrale, l’enceinte de confinement créée en urgence lors des événements (appelée « sarcophage ») se fissurant d’année en année. D’où l’annonce de la présidence ukrainienne de la création d’un nouveau sarcophage, programmé pour le jour de la date anniversaire des vingt-six ans de la tragédie, dont le souvenir n’est pas sans évoquer celle, plus récente, de Fukushima.

La future structure de confinement, haute de cent-huit mètres de haut, lourde de vingt mille tonnes, représentera un coût de plus de cinq cent millions d’euros. Montée aux alentours de la centrale, elle sera placée au-dessus du sarcophage déjà existant recouvrant le réacteur accidenté, (réacteur 4).

Si l’assemblage de la structure n’en est encore qu’à sa première phase, le porte-parole de la représentation de la Banque Européenne investissant dans le projet a toutefois assuré que la structure serait posée dans les délais, « conformément au calendrier, sans retard ». Les premières poses débuteront donc le 26 avril prochain, pour une fin de travaux annoncée à la mi-mai 2015.

C’est le consortium français Novarka, composé des groupes Bouygues et Vinci, qui avait remporté l’appel d’offres pour la construction du nouveau sarcophage, en 2007.