Mais des figures de l’opposition commencent à s’élever et remettent en doute la compétence du gouverneur de Miranda. Ainsi, l’avocat Earle Herrera, qui est député à l’assemblée nationale, estime que Capriles peut être remplacé comme cela s’est déjà passé en 1998. Herrera a rappelé hier à la télévision nationale que Salas Romer fut finalement choisi comme candidat de l’opposition en 1998 alors qu’initialement, le choix s’était porté successivement sur Luis Alfaro et Irene Saez. Finalement, Romer avait fini par perdre la présidentielle face à Hugo Chavez.
Selon le député, Capriles n’a pas l’étoffe pour gagner l’élection d’Octobre du fait de son inexpérience. Selon lui, même Capriles douterait de se présenter aux élections ! L’avocat estime également que les différents partis de l’opposition ne se sont toujours pas officiellement ralliés à la candidature de Capriles et qu’on cherche en attendant un éventuel remplaçant.
Herrera ajoute que la position de Capriles, un socialisme de gauche modéré, n’est pas représentative de l’opposition vénézuélienne. Pour preuve, les récents agissements de l’extrême-droite qui a multiplié ces derniers jours les attaques contre les journalistes et qui tente de saborder la candidature d’Henrique Capriles.
Ricardo Bellone