Mais que fait TOTAL ? Son Pdg De Margerie s'explique apres le procés

Publié le 13 mars 2008 par Ecolo Trader

Le jugement du procès de l'Erika est termine. Enfin presque !

Total a bien entendu accepté de régler "la note". Une note un peu trop salé pour l'environnement...

Pourtant le goupe pétrolier fait appel du jugement ! explications ?

Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, a défendu son choix de faire appel dans le dossier de l'Erika en expliquant que le jugement contenait des mesures "pas acceptables".

De Margerie le Pdg s'explique dans le mensuel Capital du mois de Mars 2008.

Credit photo : Reuters

Extraits : la justice a fait un amalgame entre les protagonistes (...) l'armateur qui a procede a des reparations mal executees et la societe de certification, qui nous garantissait que ce bateau pouvait naviguer (...) Et je ne vois pas pourquoi on utiliserait des navires dont on saurait qu'ils vont se casser en mer !

Voila des arguments qui paraissent censés...

Mais une sommes d'erreurs successives ne peuvent elles pas amener à une derive jusqu'à l'utilisation de bateaux poubelles ?

Pour le patron du Groupe, Total en a tiré les leçons. L'Erika avait 23 ans. Aujourd'hui chez Total, la même cargaison de fioul lourd ne pourrait pas être transportée par un bateau de plus de 15 ans. Enfin depuis le 1er janvier de cette année, tous les tankers affrétés par nos soins doivent être à double coque.

On ne pourra que se féliciter de telles mesures prises...auùen 2007 et dont les directives Européennes imposent.

Nous auront donc une pensée émue pour ces bateaux qui se sont ont échoués ou vont s'échouer ou se briser...

AFP

EFE 11/03/2008

Des solution existent notament le systeme de JLMD Ecologic Group.

La societe

Cette société française est spécialisée dans la conception et le développement d'un système de récupération des hydrocarbures et des polluants en cas de naufrage des pétroliers et des navires.

Le système consiste à connecter les cuves du navire immergé à celles d'un navire en surface, au moyen d'un robot sous-marin, à ouvrir les vannes et à laisser l'eau pénétrer sous pression via les orifices situés au plus bas des cuves du navire échoué.

Reste que la société malgré de nombreux accords avec les assureurs internationaux, peine à vendre ses prestations, si précieuses sur un marché si grand...