Vertes et fraiches prairies, le régime de printemps des marmottes est naturellement riche en Omega 3. Ces acides gras essentiels agissent en commande physiologique et comportementale : les marmottes s’activent, déploient l’énergie nécessaire à une vie reproductive riche et épanouie.
A l’inverse, leur nourriture d’automne (prairies sèches et grains) est plus riche en Omega 6.
Des chercheurs Américains ont administré aux marmottes un régime riche en Omega 3, à l’automne : au lieu de stocker des graisses dans les tissus adipeux et commencer à hiberner, elles ont continué à gambader en recherche de rencontres et de leurs joies printanières en contre saison !
L’inverse fonctionne aussi : administrez-leur une alimentation riche en Omega 6 au printemps, et sous 15 jours, nos marmottes sont devenues grassouillettes. Bien endormies.
Testé chez les souris, ce régime à 20 contre 1 répèté pendant 4 générations, est lourd de conséquences : une obésité progressive et trans-générationnelle via l’alimentation de la mère, et l’apparition de troubles métaboliques comme l’insulino-résistance, première étape vers le développement du diabète de type 2.
Les individus obèses représentent 20% de la population dès la seconde génération.
En conclusion, pour ne pas devenir des marmottes grasses et apathiques au printemps… soignez votre équilibre en Omega 3 !
Par exemple les huiles de lin, de colza, de noix ou de soja, ainsi que les poissons de mer en regorgent.
Simple et délicieux.