Martin Lidegaard, Ministre danois pour le climat et l’énergie, a relayé l’adoption par le parlement d’un ensemble de mesures programmée pour amorcer l’affranchissement des combustibles fossiles pour le Danemark.
Trois chiffres-clés au programme de cet accord : la réduction de 12 % de la consommation brute (par rapport à 2006), la levée de la part des énergies renouvelables à 35 % dans la consommation énergétique du pays, ainsi que la couverture de 50% de la consommation électrique par l’énergie éolienne. Ces résultats étant attendus à l’horizon 2020.
Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie économique mettant le passage aux énergies renouvelables au centre des préoccupations nationales : la génération d’énergie verte doit entraîner un essor de l’activité professionnelle, tout en émancipant le pays de toute dépendance énergétique. L’objectif final du Danemark visant un approvisionnement énergétique intégralement couvert par les énergies renouvelables d’ici à 2050.
Afin d’atteindre les 50 % d’énergie éolienne prenant part à la production globale électrique du pays, l’accord prévoit la production de près de 1500 MW d’énergie éolienne, dont 500 près des côtes.
Des mesures visant à détendre le marché de l’éolienne, ainsi qu’à en développer la technologie (avec, à titre d’exemple, la mise au point future de prototypes générateurs d’électricité à partir des vagues), seront également prises, pour un total d’investissement en couronnes danoises estimé à 100 millions.
L’électricité n’étant pas le seul domaine de progrès écologique, le chauffage est aussi concerné par cette volonté de transition, avec l’élaboration d’une technologie géothermique et de pompes à chaleur de grande taille, de même qu’une substitution du charbon à la biomasse, pour un coût de 35 millions de couronnes.
Ayant déjà à ce jour 25% de sa production énergétique dans le vert, le Danemark reste le pays d’Europe où l’éolien est le plus développé.