“On est socialiste à partir du moment où l’on a cessé de dire “bah, c’est l’ordre des choses, il en a toujours été ainsi et
nous n’y changerons rien”, à partir du moment où l’on a senti que ce soi-disant ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d’égalité et de solidarité qui vit en
nous”.
Les quartiers populaires ne se situent pas qu’en Seine-Saint-Denis, les Yvelines, l’Essonne, les quartiers nord de Marseille
ou Vénissieux, mais aussi dans le Pas-de-Calais mon département maternel (Boulogne-sur-Mer, Outreau, Le Portel , Etaples, Béthune, Lens, Calais, Berck, Arras, …), le Nord, la Picardie, l’Alsace,
la Lorraine, Paris, la Seine-Maritime, les Ardennes, la Marne, la Haute-Marne, le Doubs, etc….
Remarquons que ce sont dans ces départements ou régions que le FN à part la Capitale réalise de bons scores électoraux mais
aussi où le taux d’abstention est important.
Ces habitants connaissent aussi le mal de vivre (le chômage, la pauvreté, l’emploi précaire, l’échec scolaires, les
difficultés pour se loger, le trafic de drogue, le pouvoir d’achat, ne pas pouvoir se soigner, vieillir dignement, le surendettement, l’insécurité, le mauvais entretien des immeubles, les
incivilités, les problèmes de transport, une jeunesse abandonnée par ce gouvernement de droite, des services publics de plus en plus réduits,…) ne possédant aucun patrimoine ou héritage en vue
pour une majorité d’entre eux.
Cette droite avec à sa tête le président de la République Nicolas SARKOZY veut développer des ghettos où seront parqués les
pauvres au lieu de favoriser la mixité sociale qui elle permet l’évolution culturelle, scolaire, éducative, intellectuelle, la solidarité, le partage du savoir et une meilleure gestion financière
pour les bailleurs sociaux.
Cette droite ne propose pour cette population des quartiers populaires que l’assistanat, la charité, la précarité, la
régression sociale, le mépris et l’humiliation vis-à-vis des petites gens avec la seule politique qu’elle connaît le libéralisme économique et la finance au profit d’une minorité.
Les délocalisations des entreprises, des usines en Europe centrale, en Asie ou en Afrique du Nord réalisées dans l’intérêt
unique des actionnaires sont une insulte, un désespoir pour l’avenir, une trahison nationale pour ces citoyens qui voient disparaître pour eux et leurs enfants les emplois et se retrouver au
chômage puis ensuite dans la pauvreté.
Les habitants des quartiers populaires sont les premières victimes du libéralisme économique sauvage qui crée, génère
chômage, injustices, inégalités, concurrence entre les travailleurs, misère et racisme. Ce système profite toujours à la minorité de privilégiés qui continue à s’enrichir au grand malheur de la
majorité de ceux qui n’ont rien ou peu. Et ce de génération en génération.
Cette droite persévère à continuer à développer une Europe libérale au détriment des citoyens.
Nous socialistes faisons le choix de l’intérêt général de la France, de l’humanisme, la promotion sociale, la justice
sociale, la réussite scolaire, la formation tout au long de la vie pour tous, une économie au service des hommes et des femmes, donner plus à ceux qui en ont le moins, l’emploi durable pour
tous,le partage équitable des richesses, construire et produire pour répondre aux besoins de la population surtout à l’attention des citoyens de milieux défavorisés ou de condition modeste, pour
une Europe progressiste.
Nous , héritiers de Jean Jaurès, Jules Guesde, Roger Salengro, Léo Lagrange, Léon Blum, François Mitterrand et autres
illustres personnages socialistes ne pouvons, ne devons pas laisser continuer le Front National et sa candidate à s’accaparer le mal de vivre, la souffrance, la désespérance sociale des habitants
des quartiers populaires subissant fortement les diverses crises depuis des années : économique, financière, écologique, éducative. Une crise économique qui date depuis 1974.
Par nos propositions, en défendant, en rappelant nos bilans à chaque fois que nous avons gouverné et en restant fidèles à nos
valeurs socialistes, nous réduirons le Front National.
Cette population populaire (travailleurs qualifiés, employés et ouvriers peu qualifiés – peu diplômés, étudiants si peu
nombreux, salariés précaires, jeunes défavorisés, chômeurs, allocataires de minima sociaux et retraités aux fins de mois difficiles) habitant aussi bien en Ile-de-France qu’en province, de tous
les quartiers de la France rurale ou urbaine doit avoir envie de voter à nouveau pour notre candidat François Hollande à l’écoute des citoyens. Le programme de notre candidat répond en bonne
partie aux interrogations, aux inquiétudes, au vécu quotidien de cette France qui devra à mon avis être plus ambitieux des que les contraintes budgétaires et la croissance le permettront.
Claude BOUCHAFA
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