Attention, préparez vous bien avant d’appuyer sur play parce que ce que vous allez écouter est bon, voir même brillant ! Alors, on s’installe bien, on ouvre bien grand ses écoutilles et… c’est parti. Musique maestro !
Oui, on vous avez prévenu, grosse claque : un travail rythmique de haute volée, une ligne de basse dantesque, les petits riffs de guitare bien placés, « Breezeblocks » est une vraie merveille. Mais qui se cache derrière cette petite tuerie ? Et bien quatre anglais réunis sous le nom de Alt-J (raccourci pour le signe du delta sur un Mac). Le groupe se forme alors que les britishs étudient à l’université de Leeds. De l’aveu de Joe Newman, guitariste et chanteur de Alt-J, ils n’étaient pas partis pour monter un projet ensemble mais « juste pour faire quelques enregistrements ». Le groupe passe alors deux ans à jouer dans la cave d’une maison avant de sauter le pas avec leur single « Fitzpleasure ». Heureusement pour nous.
Éclectisme est le premier mot qui nous vient quand on écoute les morceaux de Alt-J. Avec des sonorités allant du hip-hop au rock, en passant par l’électro, le quatuor brasse un large horizon musical. Ce son si particulier est logiquement influencé par le background musical de chaque membre du groupe. « Nous sommes tous d’accord sur Metronomy et Radiohead » révèle le guitariste Gwil Sainsbury. Sinon, certains peuvent écouter du hip-hop alors que d’autres, comme le batteur Thom Green, ont plus d’attirance pour le métal.
Produit par le label Infectious Music, An Awesome Wave, premier opus du groupe, est prévu pour le 28 mai prochain. Nous n’avons plus qu’à prendre notre mal en patience en attendant cette sortie prometteuse…