1. Une première théorie avance que les Italiens d’Emilie
auraient émigré en Argentine avec leurs petits chiens de type bichon. Ceux-ci
auraient ensuite été croisés avec un petit caniche sud-américain pour créer une
nouvelle race. Plus tard enfin, ils seraient arrivés é Cuba où ils devinrent
connus sous le nom de "havanais".
2. Dechambre, un écrivain réputé sur la question, était convaincu que le
havanais descendait directement du maltais. Il croyait aussi que les Espagnols
avaient apporté la race aux Indes occidentales où elle fut connue sous le nom
de "petits chiens de soie de la havane"
3. D’autres théories soutiennent que la race arriva à Cuba à la faveur de
l’expansion de l’empire Espagnol
4. Les Cubains prétendent que les premiers havanais seraient arrivés sur
leur côtes, amenés par des capitaines de navires marchands qui les élevaient
sur leurs bateaux. Quand ces marchands des mers, engagés dans des tractations
commerciales, arrivèrent dans les Caraïbes, ils se trouvèrent tributaires du
support des riches Cubains. Offrir un petit chien rare en cadeau aux femmes
influentes était un stratagème astucieux pour leur ouvrir des marchés
commerciaux dans les influentes maisons hispaniques, qui auraient pu les
renvoyer. Les capitaines des différents navires s’échangeainet les chiens de
façon à retourner dans chaque port avec diverses couleurs de robe pour
enchanter et plaire aux familles. Ces échanges et ce mélange de couleurs ont eu
pour résultat d’obtenier un petit chien qui dispose d’une impressionnante diversité
de couleurs.
Les révolutions profitent rarement aux races de chiens. La
révolution Cubaine de 1959 a pratiquement détruit la race. Des miliers de gens
ont fuit l’île. Comme beaucoup de réfugiés pensaient retourner après quelques
mois, leurs petits chiens adorés ont pu être confiés à un ami, ou un serviteur
de confiance. Comme les havanais étaient associés à la classe dirigeante, ceux
qui restèrent sur l’île n’ont sans doute pas eu beaucoup de chance. On ne
connaît que quelques familles qui ont pu quitter l’île avec leur havanais. Ces
exilés dévoués ont travaillé seuls au Costa Rica et aux USA pour préserver la
race. Pendant des années, il semblait douteux qu’il reste des havanais à Cuba.