#126 Printemps : tenez-vous à carreau !

Publié le 29 mars 2012 par Victoireroset @victoireroset

Les beaux jours commencent à pointer le bout de leur nez, le 21 mars est passé, c’est officiel : c’est le printemps.

Promis je ne vous parlerais pas de robes à fleurs, de la tendance pâle et pastel ni de la customisation de ballerines, je laisse ce boulot fastidieux aux blogueuses modes qui rivaliseront de bons conseils pour être au top de la saison. Moi, ma préoccupation du moment, c’est la lumière.

Je m’explique.

Je ne vis pas terrée en souplex et encore moins dans les bois, mais vous remarquerez que dès que le soleil commence à briller, notre appartement révèle tout ce que l’on a oublié de faire l’hiver. Premier choc : les fenêtres.

De superbes traces de pluie, de poussière et de pollution se révèlent et s’expriment au grand jour. Il devient très téméraire de sortir sans lunettes de soleil, mais grâce à cette couche hivernale de saleté, chez vous, il fait toujours nuit.

C’est donc le moment du fameux grand ménage de printemps. Tâche over-glamour vous en conviendrez, mais si cette appellation existe, c’est bel et bien parce que cette étape est un peu inévitable.

Je ne travaille pas aux côtés de Béatrice et Danièle de C’est du propre (émission lunaire d’M6), mais j’avoue être un poil maniaque. Enfin maniaque, on s’entend, j’aime bien vivre dans un environnement sain. Je ne vais pas karchériser mon appartement tous les jours, mais tout de même. Et dans l’échelle des tâches ménagères, je crois que ce qui m’insupporte le plus, ce sont les vitres. Oui les vitres, même les toilettes je préfère (mais c’est juste après).

Je prends donc mon courage à deux mains, et je m’exécute au début du printemps. Papier journal, spray à vitres, raclette à pare-brise, j’ai tout essayé. Au final, la lingette spécial vitres est ma meilleure amie. J’ai arrêté de me prendre la tête avec le seau à vider (et surtout à porter, plein d’eau, l’angoisse) et les coulures qui donnent l’impression que les vitres sont plus sales après qu’avant. Bref comme dirait Kyan Khojandi, vive la lingette pour les vitres.

Ils font des lingettes pour tout même s’il paraît que ce n’est pas très écolo… Tant pis, gronde moi Eva Joly, je m’en moque, j’ai de la lumière dans mon appartement et, ce, en 15 minutes montre en main. (Et j’ai beaucoup, beaucoup de fenêtres).

Le souci, maintenant qu’il fait bien jour et que je revois la tête de mes voisins d’en face, c’est que je redécouvre aussi mon appartement sous un nouveau jour. C’est le second choc, comme le deuxième effet Kiss Cool. Pas d’autres choix que d’enfiler ma tenue de soubrette et de continuer le travail. Saleté de printemps.

Morale de cette histoire : bosser mieux, mieux gagner sa vie et s’offrir une femme de ménage.

Victoire.

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